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vendredi 25 août 2017

Islamisme : agissons

 


Le 25/08/2017


L’Europe a subi pas moins de dix-sept attentats de grande ampleur en deux ans.

Les terroristes islamistes continuent à sévir partout en Europe.
L’Espagne, cruellement touchée en 2004 par Al-Qaïda qui avait fait 191 morts dans la gare d’Atocha de Madrid, a de nouveau été frappée à Barcelone puis dans la station balnéaire de Cambrils.
Toujours le même mode opératoire, les mêmes coupables et les mêmes victimes innocentes.
Les deux attaques à la voiture-bélier, ce terrorisme que d’aucuns qualifient de « low cost », ont fait 15 victimes et plus d’une centaine de blessés dont au moins 17 de nos ressortissants.
Les dégâts auraient d’ailleurs pu être bien plus élevés.
Au moins 120 bonbonnes de gaz ont ainsi été retrouvées dans un appartement d’Alcanar, où se déroulaient les préparatifs d’une série d’attentats décidés de longue date par une cellule terroriste organisée, soudée et prête à passer à l’action.

Qui étaient les douze djihadistes impliqués ?
Des hommes jeunes, tous originaires du Maghreb.
Cinq d’entre eux, vivant à Ripoll, près de la frontière française, ont été abattus par la police : Moussa Oukabir (17 ans), Saïd Aallaa (18 ans), Mohamed Hychami (24 ans), Houssaine Abouyaaqoub et Younès Abouyaaqoub.
Quatre autres ont été appréhendés : Mohamed Houli Chemal, né dans l’enclave de Melilla, Driss Oukabir, Mohamed Aallaa et Salh El Karib.
Imam marocain âgé de 44 ans, Abdelbaki Es Satty est mort dans l’explosion de la maison d’Alcanar, peut-être en préparant des enfants explosifs.
Vivant à Ripoll, il est certainement le mauvais démiurge qui aura entraîné les jeunes dans l’enfer islamiste.
Lui aussi présentait un parcours classique, trop habituel, d’immigré délinquant passé par la case prison et finalement « repenti » par un retour du refoulé religieux.

À la base de nos maux, vous le savez, une idéologie religieuse malsaine qui s’additionne à la haine de l’Occident d’une jeunesse immigrée toujours travaillée par le souvenir de la décolonisation.
La prétendue misère sociale semble d’ailleurs bien loin, tant les terroristes étaient intégrés, bénéficiant de logements.
À titre d’exemple, l’un d’entre eux était moniteur d’escalade et un autre faisait le service dans un restaurant de la côte…
Des parcours symétriques à ceux que l’on peut rencontrer en France, en Allemagne, en Belgique ou en Angleterre.
Pour rappel, à ce propos, l’Europe a subi pas moins de dix-sept attentats de grande ampleur en deux ans, sans compter les attentats ratés et les faits divers suspects.
Paris, Nice, Saint-Étienne-du-Rouvray, Manchester, Londres, Bruxelles, Munich, Ansbach, Berlin, Stockholm et, donc, Barcelone.

Quand y mettrons-nous un terme ?
Nous sommes engagés pour plusieurs décennies dans ce combat car le ver est dans la pomme.
Oui, il faut immédiatement traquer, réprimer, expulser, fermer les mosquées des prêcheurs de haine et, plus généralement, éliminer la menace.

Mais tout cela serait insuffisant sans une lutte pied à pied contre cette idéologie meurtrière dans les quartiers communautaires, sans diminuer drastiquement la pression migratoire et sans restaurer l’autorité des États européens.
Nous ne pouvons plus attendre.
Il faut sévir.
Ici et maintenant.
Là-bas aussi, en comprenant qu’il est de notre intérêt que les islamistes perdent du terrain politiquement au Maghreb et au Moyen-Orient.

En France, nous ne devons pas les laisser respirer ou se regrouper.

L’État est compétent pour exercer la violence légitime que lui confère le peuple.

Il a les outils.

Mais ceux qui le dirigent en ont-ils la pleine volonté ?

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