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mercredi 9 août 2017

Il était une fois une quinquagénaire bretonne et un trentenaire sénégalais !

 

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Le 09/08/2017


Du Audiard, entre une réplique sénégalaise du Cave se rebiffe et un dialogue paimpolais de Ne nous fâchons pas.

Le 6 juillet, Ouest-France contait, dans ses pages « Société », les mésaventures d’une Bretonne de 58 ans.
J’avoue, après lecture du récit, ne plus savoir s’il vaut mieux en rire ou en pleurer.
S’il faut plaindre cette dame ou la vouer aux gémonies.
En tout cas, comme elle le dit elle-même, le seul côté positif de cette histoire est son exemplarité.
Voici le témoignage de cette dulcinée plus bécasse que bécassine qui, ayant trouvé un mari au-delà des mers, n’arriva plus ensuite à toucher terre :
« J’ai rencontré Joseph (prénom d’emprunt) à Saly (station balnéaire au sud de Dakar), il y a près de sept ans. À l’époque, j’avais l’habitude de me rendre au Sénégal. J’avais entendu parler d’hommes plus jeunes qui séduisaient des femmes plus âgées. Ce n’est pas ce que je recherchais. Et puis, il y a eu Joseph, beau, séduisant, de vingt ans plus jeune que moi. Nous avons débuté une relation. Je me suis alors rendue au Sénégal deux à trois fois par an. À chaque fois, je restais deux ou trois semaines. Il me traitait comme une princesse. Il ne voulait même pas que je fasse le ménage de la maison que je louais. Il n’avait pas de métier, vivait du système D, mais j’étais séduite. Au bout d’un an, nous sommes passés devant le chef de quartier qui a validé un premier mariage coutumier. Cela n’avait aucune valeur légale, mais c’était important pour sa famille. Le 30 août 2013, nous nous sommes vraiment mariés à M’bour. J’avais auparavant établi un contrat de mariage devant notaire et en sa présence pour préserver mes biens : un appartement et un bien de famille.
Lors de mes venues au Sénégal, il arrivait qu’il me demande de l’argent, que je lui paie le permis. Je n’avais pas voulu. C’était aussi ma façon de tester son attachement à moi. Lorsque je débarquais, il demandait parfois si j’avais un cadeau pour lui. Je lui répondais : c’est moi, le cadeau. Le mariage a été une suite logique de notre relation. »
Quel malheur… ne pas comprendre dès le départ comme cela finirait est affligeant.
Car si elle prétendait être le cadeau, n’importe quel connaisseur de ces coutumes africaines savait que cet homme n’en était pas un !
Mais laissons cette compatriote de Théodore Botrel nous compter la fin de son aventure conjugale :
« Joseph est venu me rejoindre en France en janvier 2014… Je l’ai d’abord emmené dans ma famille, puis à Paris. La capitale ne l’a pas tellement intéressé. Puis nous nous sommes installés dans mon appartement. Sa première réaction fut : « Tu n’as pas d’écran plat ? »
Son attitude a alors rapidement changé. J’avais cessé d’être une princesse. Pour mon mari, je n’étais plus que vieille et moche. Au bout de trois mois, nous faisions chambre séparée. J’avais interdiction de m’habiller en robe. Il me réveillait à 2 h du matin parce qu’il avait faim, pour lui faire à manger. Ou pour que je lui donne de l’argent pour qu’il aille en boîte de nuit. Sans moi naturellement.

Là, nous sommes passés à du Audiard, entre une réplique sénégalaise du Cave se rebiffe et un dialogue paimpolais de Ne nous fâchons pas.Enfin, la dame a pensé à divorcer, mais notre gigolo de Casamance fait, depuis, traîner les choses alors qu’il a obligation de quitter la France, sachant qu’au bout de quatre ans, il pourra demander la nationalité française
Pendant ce temps, il reçoit de son ex-dulcinée 700 € par mois au titre de l’aide au secours.
Somme qui a obligé celle-ci à vendre sa maison pour continuer à payer son dû.

Moralité de cette histoire : il vaut mieux prendre comme mari un vieil ostréiculteur breton attaché à ses huîtres qu’un jeune et beau Sénégalais qui vous dégage comme une palourde !



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