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lundi 28 août 2017

« En marche » … oui, mais vers la révolution !

 
« En marche » … oui, mais vers la révolution !
 

La cote de popularité d’Emmanuel Macron est en chute libre et ceci alors que nous ne sommes même pas entrés dans le « dur » des réformes.

Beaucoup d’observateurs politiques n’avaient pas eu de mots assez flatteurs pour décrire la trajectoire du nouveau président de la République – incroyable, il est vrai – quand on se rappelle que l’homme n’a jamais été élu et qu’il était totalement inconnu du grand public il y a seulement deux ans !

On nous le dit, on nous le répète : Macron, une intelligence supérieure !


Les Français seraient donc des ingrats et des ignares qui ne comprennent pas « l’intelligence complexe » de Macron que nous a servi son porte-parole et porte-flingue, Christophe Castaner !
Les Français, qui sortent à peine d’un quinquennat calamiteux caractérisé par une navigation à vue et à la godille, sont en train de se rendre compte que le nouveau capitaine du frèle esquif qu’est la France, semble tout aussi dépourvu de vision que son prédécesseur !
Pire, Macron ne semble pas diriger le bateau depuis la passerelle mais depuis le fond de la cale !
  • Où est la vision pour notre avenir ?
  • Où sont les réformes fortes qui vont relancer la France ?
  • Où est le grand élan qu’il aurait fallu donner aux forces vives de notre pays ?
Au lieu de cela, chaque jour qui passe apporte son lot de nouvelles taxes, impôts ou charges et les annonces successives de report de baisses  de prélèvement promises pendant la campagne.
Un jour ce sont les retraités qui trinquent, le lendemain ce sont les collectivités locales, qu’on spolie de 300 millions d’euros sans aucune concertation.

Certes, les emplois aidés sont une hérésie économique et il faut les réformer !
Mais il est aberrant de les supprimer avec une telle brutalité, sans délai.
Tout un écosystème, certes pervers, s’est créé autour des emplois aidés qui sont devenus indispensables dans les cantines, les centres aérés, dans certaines écoles et dans le milieu associatif.
Cette décision de les supprimer aussi brutalement montre le degré d’improvisation de l’exécutif et sa méconnaissance total du terrain !
Le premier ministre Edouard Philippe était-il vraiment maire du Havre ?
Hier Macron a reconnu que la baisse des APL était une belle con … rie. demain, il nous dira que les emplois aidés étaient finalement utiles !
Sur la forme, Emmanuel Macron fait l’inverse de François Hollande, mais sur le fond, le mimétisme est total !

 

Que Macron n’oublie pas que sa base électorale est très faible


Rappelons le score obtenu par Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle :
  • Nombre de voix obtenus : 8 657 326
  • % des suffrages exprimés : 24,01 %
  • % des électeurs inscrits : 18,19 %
Moins d’un électeur inscrit sur cinq a donné son suffrage à Emmanuel Macron et même à ne considérer que les suffrages exprimés, c’est moins d’un électeur sur quatre qui a voté Macron !
Chez tous ces électeurs qui n’avaient pas choisi Macron, mais qui ont voté au second tour pour lui, uniquement pour éliminer Marine Le Pen, la colère gronde.

Emmanuel Hollande

Notamment, tous les électeurs de droite qui avaient cédé aux sirènes macroniennes, en espérant un changement drastique, voient Macron se hollandiser et devenir de plus en plus …
 

… Emmanuel Hollande !

 
Du côté des électeurs de gauche, notamment les mélenchonistes, la colère gronde puisque jusqu’à présent les réformes annoncés (code du travail, emplois aidés, etc …) sont plutôt à classer à droite !
 
 
Tout ceci pourrait mal finir … dans la rue !
 
 
Je vais publier dans la foulée, une interview du politologue Jérôme Sainte-Marie, président de l’institut de sondage PollingVox paru dans Valeurs actuelles et dont le titre va dans le sens de mon article :
 

« Un schéma de crise majeure, politique et institutionnelle »

 
En voici la conclusion :
Si Emmanuel Macron n’arrive pas à retrouver une audience significative parmi les catégories populaires, il sera en grande fragilité, car le bloc élitaire qu’il a incarné au second tour de la présidentielle est en fait minoritaire dans le pays. Or l’image du chef de l’État ne suggère guère l’empathie pour ces Français de condition modeste. Après l’incapacité successive de la gauche et de la droite à faire réélire leur président, un échec de la formule de synthèse qu’est le macronisme ouvrirait la voie à une des deux forces qui se disputent le bloc populaire le FN ou La France insoumise.
On mesure le risque pour notre pays …

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