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mercredi 3 mai 2017

On ne peut pas expliquer aux électeurs que, pendant des mois, on est pour Fillon, puis, le lendemain on est pour Macron

Le 03/05/2017


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Soutien de Nicolas Sarkozy au premier tour de la primaire de la droite, puis de François Fillon pour lequel il a fait campagne jusqu’au 23 avril, le Centre national des indépendants et paysans (CNIP), plus ancien parti de la droite française, « appelle à s’opposer au candidat qui représente le plus les forces de gauche et du centre ».

Son président, Bruno North, explique dans Minute :
 
"Je ne vois pas comment, après avoir voté contre quelqu’un qui veut dissoudre la France dans un magma mondialiste, je pourrais appeler à voter pour lui.
 Ni dimanche soir, ni le lundi, ni le mardi, ni après !
Macron représente tout ce que nous exécrons en politique.
 Si lui ne fait pas partie du système, je ne sais pas qui en fait partie.
Si nous avons participé à cette primaire de la droite, où nous avons soutenu Nicolas Sarkozy puis François Fillon après le premier tour, c’est sur la base de nos convictions, qui sont patriotiques et libéral-conservatrices.
En réalité, la grande majorité de ceux qui appellent à voter pour Macron n’attendaient que cela, pour ne pas dire qu’ils l’espéraient.
 Les Raffarin, les Juppé – et je ne parle même pas des centristes – attendaient juste que la bête meure pour se débarrasser du programme qu’il portait.
Parce que c’était ça leur problème : à leurs yeux, Fillon était trop à droite.
 Trop réac !
 Trop libéral !
 Et les voilà maintenant qui font campagne pour Macron comme ils n’ont jamais fait campagne pour Fillon !
 Pour ma part, j’ai fait une quinzaine de déplacements, j’ai tenu des discours droitiers et j’ai été loyal jusqu’au bout
. Au nom du CNIP, je tiens à le dire : moi, je suis fier d’avoir soutenu et fait campagne pour François Fillon.
Je suis désolé mais on ne peut pas expliquer aux électeurs que, pendant des mois, on est pour Fillon, que, le lendemain de sa défaite, on est pour Macron, et, que, le surlendemain, on sera dans l’opposition pour empêcher Macron d’avoir une majorité à l’Assemblée !
C’est Ubu roi cette affaire !

Il faut se rappeler ce qu’on est et d’où l’on vient.
Le CNIP s’est constitué en 1949 pour faire face aux forces de gauche et du centre.
Ce combat contre la gauche et le centre, quelle que soit l’apparence que prennent ceux qui se réclament du « progressisme », est dans notre ADN – et, subsidiairement, dans nos statuts.
 
 Et aujourd’hui, on soutiendrait quelqu’un qui représenterait la gauche et le centre ?
 
C’est impensable. [...]"
 
Michel Janva
Posté le 3 mai 2017 à 08h50 | Lien permanent

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