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jeudi 30 mars 2017

Loir-et-Cher : un membre de la communauté des gens du voyage en cavale tué par le GIGN

Le 30/03/2017




Illustration. Lors de l'opération, l'homme de 36 ans a opposé une «forte résistance» et les gendarmes ont ouvert le feu, tuant le détenu en cavale,

30 mars 2017, 21h56 | MAJ : 30 mars 2017, 22h42

Craignant des troubles au sein de la communauté des gens du voyage, de gros renforts de gendarmerie ont été mobilisés dans le département où le détenu en cavale a été abattu par les gendarmes lors de son interpellation dans une ferme.

Il avait été repéré récemment dans une ferme à Seur (Loir-et-Cher) où résident des proches.
En raison de sa dangerosité présumée, le GIGN de Tours avait été mobilisé pour procéder à son interpellation en début d'après-midi.
Un membre de la communauté des gens du voyage, en cavale depuis septembre dernier, a été tué ce jeudi lors de son interpellation par les gendarmes du GIGN.

Lors de l'opération, l'homme de 37 ans a opposé une «forte résistance» et les gendarmes ont ouvert le feu, tuant le détenu en cavale, a indiqué le procureur de la République de Blois, M. Frédéric Chevallier.
Cinq proches de l'homme recherché avaient été interpellés auparavant.
 Deux gendarmes ont été placés en garde à vue dans le cadre de l'enquête confiée au bureau des enquêtes judiciaires de l'inspection générale de la gendarmerie nationale.

Troubles redoutés


Craignant des troubles au sein de la communauté des gens du voyage, de gros renforts de gendarmerie ont été mobilisés jeudi après-midi pour assurer l'ordre dans le département.
 En juillet 2010, après la mort d'un gitan tué par le tir d'un gendarme alors qu'il était passager d'une voiture ayant forcé un barrage, de violents incidents avaient éclaté à Saint-Aignan-sur-Cher (Loir-et-Cher) et dans les communes environnantes.

Détenu au centre pénitentiaire de Poitiers-Vivonne, l'homme avait bénéficié d'une permission de sortie mais n'avait pas regagné sa prison.
L'homme avait dix-neuf condamnations sur son casier judiciaire, notamment pour des cambriolages et des braquages.
Sa dernière condamnation datait d'avril 2016, lorsque le tribunal correctionnel de Poitiers où il avait écopé de 24 mois de prison, dont 9 mois avec sursis, pour deux cambriolages et un recel.
Il avait alors invoqué son addiction à l'héroïne pour expliquer ses actes, destinés, avait-il expliqué, à acheter de la drogue.

 Lors de sa condamnation, il avait déjà purgé un an en détention provisoire.


leparisien.fr

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