Translate

vendredi 17 février 2017

Trois jeunes défigurent un épicier à Montpellier…

 


Le 17/02/2017

 
France Bleu, qui a annoncé l’information, n’a pas donné l’identité des trois criminels qui pourtant sont majeurs. On se demande bien pourquoi !

Samedi matin 11 février, La Chamberte, quartier calme et paisible de la commune de Montpellier (34000).
 Les six mille habitants en majorité des couples et des célibataires, s’éveillent paresseusement.
Trois « jeunes » rentrent dans une épicerie il ne sont pas là simplement pour voler mais aussi pour marquer dans tous les sens du terme le propriétaire de l’enseigne.
Celui-ci est seul, sans arme dans son échoppe, eux sont armés de tessons de bouteilles.
Ils auraient pu, en le menaçant, lui faire simplement peur pour exiger la remise de l’argent.
Mais non, ils veulent jouir du spectacle, et de quel spectacle.
Ils le frappent s’acharnant sur son visage, au point de le défigurer et de toucher au nerf facial. Imaginez la terreur de l’homme, recroquevillé derrière son comptoir.
 Imaginez le sang qui gicle et les cris de douleurs.
 C’est long une minute quand vous vous faites lacérer le visage alors que vos agresseurs rient en vous insultant.
 D’ailleurs cette séance devait tellement les faire saliver qu’elle a duré plusieurs minutes.
Pour leur haine, une agression ne suffit pas.
Ils s’en prennent au magasin, renversant les étagères, saccageant entièrement la boutique.
Enfin, avant de partir, ils n’oublient pas de se saisir du contenu de la caisse.

Regagnant leur voiture ils prennent la fuite laissant derrière eux une scène de désolation. Heureusement malgré ses blessures le boutiquier peut se traîner et relever la plaque d’immatriculation du véhicule.
Pas de chance pour eux, cette voiture, une Toyota, avait été contrôlée vendredi soir par les policiers qui se sont souvenus de l’identité du conducteur.
C’est à son domicile situé avenue de l’Europe (quartier de la Paillade) qu’ils l’ont cueilli quelques minutes plus tard en compagnie de ses deux complices.
Lors de leur garde à vue, les trois hommes déjà connus des services de police, ont expliqué qu’ils avaient fait la fête le vendredi soir.
Ils ont précisés qu’ils étaient encore ivres le samedi matin quand ils sont entrés dans l’épicerie.
Ils voulaient au départ y acheter tout simplement à manger.
Avec certainement comme monnaie des tessons de bouteilles !
Leur procès en comparution immédiate prévu le lundi a été reporté, l’un d’eux ayant demandé à préparer sa défense pour s’expliquer devant un juge.
Imaginons maintenant que, suite cette agression sauvage, nombre de commerçants, suivis par des habitants, aient réagi, que plusieurs manifestations aient eu lieu devant le tribunal de Montpellier.
 Que Quartier La Paillade, des entrées d’HLM aient été caillassées et des voitures devant les immeubles incendiées.

Imaginons des manifestants criant : « Stop aux agressions », « Jeunes assassins », « Nous ne voulons plus de racailles dans nos quartiers « .

Imaginons que, face à ces incidents, le Président de la République ait fait le déplacement jusque dans l’Hérault pour apporter son soutien à l’épicier.
Qu’il ait déclaré notamment, par exemple : « Cet épicier est connu des clients pour son travail exemplaire, cet homme veut simplement vivre en paix et dans un rapport de confiance avec les jeunes des cités”.

Imaginons que de nombreuses personnalités, acteurs comédiens et chanteurs aient aussi réagi devant cette agression, faisant paraître une tribune dans Le Figaro, appelant à réagir contre les crimes des envahisseurs et réclamant justice pour les riverains.

Imaginons, oui…

Car si Théo a derrière lui le gratin de la bien pensance, cet épicier n’est qu’une énième victime inconnue, bien réelle.

Au fait France Bleu, qui a annoncé l’information, n’a pas donné l’identité des trois criminels qui pourtant sont majeurs.

On se demande bien pourquoi !


1 commentaire:

  1. OUI, imaginons ... mais ça ne va pas plus loin, hélas !
    Mettons ses personnes entre les mains de la famille de cet épicier afin que justice ce fasse.

    RépondreSupprimer

Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.