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vendredi 13 janvier 2017

Obama : un petit président mais un grand comédien !

Le 13/01/2017                                                                
                                                                           
Obama : un petit président mais un grand comédien !
                                                                                                   
Publié par Antonin Campana sur 12 Janvier 2017 

Sauf coup d’Etat, toujours possible vue les réticences des « démocrates » à céder le pouvoir, la législature Obama se terminera le 20 janvier. On touche du bois.

Nous pouvons donc maintenant tirer le bilan du « président le plus cool de tous les temps ».
Pendant que sa femme, la première dame la plus sympa du monde, fait le pitre sur les plateaux télés, lui, Obama, se fait photographier (sans le savoir bien sûr !) jouant avec son chien, faisant des blagues à ses collaborateurs, mangeant des pizzas avec des sans-dents, faisant des checks avec le personnel de service, prenant des selfies…
Et lorsqu’il parle de sa femme, le farceur prend la larme à l’œil.
Après 25 ans de mariage, les photographes parviennent encore à le « surprendre » en pleine complicité avec sa chère et tendre : coup de foudre à la Maison-Blanche !

Et puis Obama est noir !
C’est pour cela qu’il est cool, car un Noir, pour les cervelles d’oiseaux, sont forcément jeunes, sportifs et cools.
Comme Mandela ou Martin Luther King.
Comment expliquer autrement ce prix Nobel de la Paix qui lui fut donné à peine entré en fonction en 2009, alors qu’il n’avait encore rien fait, mais dans la perspective de ce qu’il ne manquerait pas de faire, on en était sûr, en raison de la couleur de sa peau assurément, comme Mandela et Martin Luther King, deux autres nobélisés.

Ceci dit, à part sa couleur de peau, quelques poses flatteuses et quelques discours larmoyants, quel est le véritable bilan du président le plus cool de tous les temps ?

En matière économique le bilan est désastreux.


Quand le chouchou de Wall Street et de Goldman Sachs arrive à la présidence en 2009, la dette du gouvernement fédéral des Etats-Unis est de 10 025 milliards de dollars, soit 69.7% du PIB.
 8 ans plus tard, cette dette a pratiquement doublé et s’établit à 19 400 milliards de dollars soit 103% du PIB !
 Obama n’a donc pas su maîtriser les dépenses publiques, c’est le moins qu’on puisse dire.
ais peut-être ces millions de dollars ont-ils servi à résorber le chômage ?

Même pas !
 Si l’on garde les mêmes indicateurs qu’en 2009, le taux de chômage aux Etats-Unis n’est pas de 4.9%, comme le proclame Pujadas, mais de 10,5% (il était de 7,8% en janvier 2009).
 Si l’on exclut les bidouillages de chiffres (américains artificiellement exclus de la population active notamment), le taux réel de chômage se situerait entre 20 et 25%, soit un triplement du nombre de chômeurs depuis 2009.
Confirmant cette situation catastrophique, le nombre de ceux qui n’ont que les bons alimentaires (SNAP) pour survivre est passé de 28 millions en 2008 à plus de 44 millions aujourd’hui !

En matière de maintien de la paix internationale, le bilan est accablant.

Notre prix Nobel de la paix est le seul président de toute l’histoire des Etats-Unis qui a fait la guerre sans discontinuer sur deux mandats successifs !
L’administration d’Obama a porté la guerre en Lybie, en Syrie, en Irak, au Pakistan, en Afghanistan, au Yemen, en Somalie faisant plusieurs centaines de milliers de morts et des millions de réfugiés.
Sous Obama, l’armée américaine a mené des combats dans au moins sept pays !
 Le budget militaire du prix Nobel représente 40% des dépenses militaires mondiales (c’est de très loin le premier au monde).
Chaque jour, le Nobel de la paix dépense 1,8 milliards de dollars pour son armée, chaque seconde lui coûte 21 000 dollars.

Obama a personnellement mené une « guerre de drones ».
 Tous les mardis, dans une réunion spéciale, le président le plus cool de tous les temps a pris l’habitude de sélectionner les cibles humaines que ses drones devaient éliminer.
Entre 2009 et 2013, les drones d’Obama auraient ainsi tué 4700 personnes, y compris de nombreux enfants et de nombreux innocents qui avaient commis l’erreur de se trouver à proximité des cibles désignés.
 Julian Assange, fondateur de wikiLeaks, a ainsi failli être « droné » à la demande d’Hillary Clinton.

En matière diplomatique, le bilan est catastrophique

Durant toute sa présidence, le blagueur de la Maison Blanche a privilégié le choix de la force à la diplomatie.
 
L’Ukraine pourrait basculer du côté Russe ?
 L’administration Obama organise un coup d’Etat qui renverse le président démocratiquement élu et déclenche une guerre civile !
 
La Chine devient trop puissante ?
 La Marine du prix Nobel cherche des noises en Mer de Chine et contrôle les détroits dont dépendent ses approvisionnements !
 
La Russie ne se soumet pas à la Nation exceptionnelle ?
Obama envoie des troupes, des chars et des missiles à quelques kilomètres des frontières européennes de celle-ci.
 
Le Brésil pourrait être un nouveau Venezuela ?
 On y organise une révolution de couleur par ONG interposées…

Le président qui fait des selfies apparaît moins sympathique dans les faits que dans les médias. Beaucoup moins compétent aussi.
La politique internationale et militaire des Etats-Unis a été un désastre qui a fait perdre toute crédibilité à ce pays, devenu le plus haï du monde.
Au niveau intérieur, l’économie n’en finit plus de s’effondrer malgré les planches à billets successives.
Les villes comptent de plus en plus de miséreux, les infrastructures (routes, ponts, réseaux d’eau…) sont dans un état alarmant de délabrement, les tensions raciales s’accentuent et la Californie hispanisée se verrait bien faire sécession.
 
Le bilan d’Obama est donc catastrophique quel que soit le domaine considéré.
Si des médias dominants peuvent donner aux cervelles d’oiseaux l’illusion d’un président « cool », l’Histoire rétablira rapidement les faits, à savoir que ce président-cool et prix Nobel de la Paix nous a mené au bord d’une guerre mondiale, a froidement causé la mort de centaines de milliers d’êtres humains et a laissé son pays exsangue.

Obama aura été un nain politique soumis aux lobbies et aux banquiers, mais reconnaissons-lui ce talent de comédien qui lui a indéniablement permis de charmer les innocents : un petit président mais un grand comédien !

Antonin Campana

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