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vendredi 20 janvier 2017

Les réfugiés de Mutti Merkel ont traversé le Rhin : ils marchent sur Paris

 


Le 20/01/2017


Les bonnes âmes assurent que cela fera sous peu de jolis Français qui vont compenser notre faiblesse démographique et résoudre nos problèmes de retraite.
 
Après l’attentat de Berlin, le 19 décembre dernier sur le marché de Noël de la Breitscheidplatz – attentat qui a fait 12 morts et plus de 50 blessés -, les Allemands se sont tout à coup réveillés avec la gueule de bois : ils n’étaient pas invulnérables !
Pas immunisés contre le terrorisme.
Pas auréolés d’une reconnaissance aussi ineffable qu’inconditionnelle pour avoir accueilli un million de migrants en 2015.
Bref, pas si différents pour les islamistes de ces Français sans cœur qui campent de l’autre côté de la frontière et laissent s’installer villages de toile et cabanons de la misère en bord de Manche.
Mais l’efficacité allemande n’est pas une vue de l’esprit.
Là-bas, on est réactif et pragmatique, alors la réponse ne s’est pas fait attendre.
Aussitôt les blessés ramassés et les morts enterrés, tandis qu’Anis Amri faisait son petit tour d’Europe l’Allemagne commençait à expulser ses déboutés du droit d’asile.
Vers leur pays d’origine ?

Ben… pas vraiment.
Il faut dire que c’est bien compliqué dans la mesure où bon nombre d’entre eux s’inventent des identités fantaisistes, quand ce n’est pas carrément multiples.
Comme le rappelait dimanche le JDD« Thomas de Maizière, le ministre de l’Intérieur allemand, a décidé de renvoyer à Athènes les migrants entrés dans l’espace Schengen par la Grèce », une procédure suspendue en 2011.
Et depuis le 19 décembre, les procédures se sont accélérées.
Je vous entends d’ici : « Fort bien, qu’ils retournent donc en Grèce et au-delà s’ils le peuvent ! » Sauf qu’ils ne vont pas tous à Athènes.
Mieux que cela : ils sont de plus en plus nombreux à franchir le Rhin pour rejoindre Paris.
La préfecture de police estime, ainsi, qu’ils seraient entre 50 et 100 à débarquer chaque jour dans la capitale depuis début janvier.
 Ce qui nous donne une honnête moyenne de quelque 2.000 personnes par mois, rien qu’en provenance d’Allemagne.

Déjà, « la Bulle », le centre humanitaire ouvert en novembre porte de la Chapelle, est totalement saturée.
 « La mairie de Paris vient d’ailleurs d’annoncer l’ouverture prochaine de 200 places supplémentaires », écrit le JDD.

Et vu la température, on se demande bien qui va en bénéficier, des nouveaux arrivants ou des vieux sans-abri qui peuplent déjà les trottoirs !

« Depuis quelques jours, les associations tirent la sonnette d’alarme, car les campements sauvages commencent à se reformer. En France, les demandeurs “Dublin” (du nom du règlement européen en matière d’asile) seraient déjà actuellement 20.000 », nous dit-on.
 
Et quand on jette un regard sur les chiffres de nos aimables voisins, on devine que la population des miséreux n’a pas fini de grandir : « En 2016, Berlin a enregistré quelque 280.000 nouvelles demandes d’asile sur un total de 745.545 en cours de traitement, parmi lesquelles 162.510 ont été déposées par des Syriens et 127.892 par des Afghans… Or, si les premiers obtiennent un titre de protection dans près de 100 % des cas – lorsqu’ils réussissent à prouver leur identité –, ce n’est pas le cas des seconds. L’Allemagne refuse une demande afghane sur deux. Et la plupart de ces derniers atterrissent donc à Paris. »
 
Les bonnes âmes assurent qu’on devrait s’en réjouir, que tout cela fera sous peu de jolis Français qui vont compenser notre petite faiblesse démographique et résoudre tous nos problèmes de retraite.

Et puis nous sommes en train de vieillir, et demain nous serons bien contents de trouver quelques Afghans aux yeux de braise pour nous changer les bambinettes et les caoutchoucs du déambulateur.
 
Bien sûr, comme le dit le JDD, « tous ces naufragés du droit d’asile européen ne sont pas originaires d’Allemagne, certains sont passés par d’autres pays, principalement l’Italie ou la Norvège, mais la part des “réfugiés Merkel” ne cesse de progresser ».

(Merci, Mutti !) Alors peut-être serait-il enfin temps de repenser l’Europe, voire de la penser pour de bon au lieu de se payer de mots et se bercer d’utopies, comme on le fait depuis des décennies !


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