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dimanche 11 décembre 2016

La guerre en Syrie selon Aphatie et Hollande ? La faute à la Russie !

 


Le 11/12/2016


Les Français voient bien que, sur la Syrie aussi, la politique de la France, pilotée depuis 2012 par MM. Hollande et Fabius, est un naufrage.

Une fois de plus, Jean-Michel Aphatie a été pitoyable face à son interlocuteur qui était, jeudi dernier, Henri Guaino sur France Info.
Le candidat indépendant à l’élection présidentielle l’a souvent renvoyé dans les filets où lui et ses acolytes sont restés coincés.
Avec son air sévère et accusateur, son accent insupportable, notre vedette médiatique à quelques dizaines de milliers d’euros par mois n’a pas démordu de son attitude anti-russe : « La Russie se conduit avec une brutalité inouïe et on peut parler d’inhumanité à Alep. »
 À l’appui de son raisonnement, il montre l’extrait d’une vidéo mettant en scène un jeune homme dont la mère et la sœur ont été tuées par un obus.
 Un obus qui était peut-être l’un de ceux lancés par centaines sur Alep par… les rebelles modérés qu’Aphatie et ses amis refusent de désigner pour ce qu’ils sont : des terroristes islamistes.
Puis la question imbécile : « L’armée russe se conduit-elle en Syrie comme doit le faire une nation civilisée ? »
 Réponse pertinente d’Henri Guaino : « Premièrement, l’armée russe n’est pas sur le terrain [comme combattante], et deuxièmement, comment une guerre peut-elle être civilisée ? »
 Et le député LR de rappeler au journaliste les 100.000 victimes des bombardements anglais de Dresde…
« Mais on parle de 2016 ! » lui réplique bêtement Aphatie.
 Et qu’ont fait les Américains à Hiroshima ?
 Qui était aux commandes des forteresses volantes qui ont rasé les villes françaises et tué des milliers de civils en 1945 ?
 Le journaliste insiste : « Faut-il bombarder les civils, les gazer comme le fait l’armée syrienne ? »
M. Aphatie s’informe bien mal.
Et, du même coup, nous désinforme à tout va.
Car il n’écoute que de son oreille gauche.
Celle qui n’entend pas les obus qui tombent par dizaines, tous les jours, sur Alep-Ouest, les bonbonnes de gaz et de chlore qui tuent les enfants, les femmes, les hommes vivant sous protection gouvernementale.

M. Aphatie et ses confrères Guy Birenbaum et Gilles Bornstein et sa consœur Fabienne Sintès, véritables juges d’un tribunal médiatique, oublient de raconter la véritable histoire d’Alep pour concentrer leur tir sur Poutine.

Celle, par exemple, qui, hier, a permis aux maronites de mettre une modeste crèche au milieu de la cathédrale Saint-Élie détruite, avec rage, à l’explosif en 2015 et libérée cette semaine.
Comme Pujadas, Bouleau, Salamé et la majorité de nos journalistes, Aphathie désinforme à longueur d’antenne.
Une désinformation insidieuse par omission du réel.
 Ils ne mentent pas : ils taisent pour ne raconter que la version souhaitée par nos gouvernements, les ONG pro-rebelles, les Casques blancs qui n’ont de blanc que la couleur car leur drapeau est sinistrement noir.
Avez-vous entendu nos informateurs vous parler des deux médecins russes tués par une roquette modérée ?
 Avez-vous entendu les témoignages des dizaines de milliers de civils soulagés d’être enfin libres après s’être enfuis d’Alep-Est où, depuis quatre ans, ils étaient détenus en otages ou plutôt soigneusement gardés comme bouclier humain ?

Silence radio, ce samedi, quand le commandement russe annonce que 93 % d’Alep sont désormais « libérés » et que les soldats russes ont déminé huit hectares, dont deux écoles et deux mosquées minées par les djihadistes.

D’ailleurs, un millier d’entre eux, après s’être rendus, ont été aussitôt amnistiés.
En tout cas, si l’on en croit les sources gouvernementales, mais pourquoi croirait-on plus leurs adversaires ?

Notre Président déchu peut bien, lui aussi, continuer à dénoncer la violence russe depuis notre porte-avions.

Mais il est aussi pitoyable que notre journaliste car les Français voient bien que, sur la Syrie aussi, la politique de la France, pilotée depuis 2012 par MM. Hollande et Fabius, est un naufrage.

Et qu’il y a un pays qui a su renverser le cours des choses là-bas : la Russie.


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