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lundi 28 novembre 2016

Hollande : le goudron et les plumes

 


Le 27/11/2016


Qu’il se présente ou pas n’a plus aucune espèce d’importance : il est cuit, laminé, foutu.

Sur Internet circule, en ce moment, un bouquet – que dis-je, un bouquet ? , une gerbe de citations au caractère extrêmement prémonitoire.
L’auteur eût été bien inspiré, à l’époque, de tourner sept fois ses doigts sur le clavier avant d’envoyer ses tweets, car il est bien connu que verba volant, scripta manent.
Et, justement, ces citations, elles scribent méchamment.
Jugez-en.

Hollande : le goudron et les plumes
 
Hollande : le goudron et les plumes
 
Hollande : le goudron et les plumes
 
Hollande : le goudron et les plumes
 
Hollande : le goudron et les plumes
 
Hollande : le goudron et les plumes
 
Hollande : le goudron et les plumes
 
Hollande : le goudron et les plumes
 
Enfin, le bouquet final :
 
Hollande : le goudron et les plumes

Toutes ces phrases ont été tweetées en 2012 par François Hollande, lors de la campagne présidentielle.
Ce florilège serait un excellent moyen de passer un bon moment agréable en se tordant les côtes, une sorte de résurrection de l’arroseur arrosé qui fit tant rire nos grands-parents, avec force tartes à la crème et soubrettes empressées.

Comique de situation, vaudeville de répétition…
Oui, mais !
 C’est de la France que l’on parle.
 L’homme qui nous dirige et qui croyait bon, il y a cinq ans, de canarder ainsi le Président en poste à l’époque, pèse, aujourd’hui, entre 5 et 10 % (par charité chrétienne).
Voici ce qu’écrivait Le Huffington Post (peu suspect de sarkolâtrie !), le 14 mai 2012, sous le titre « La fin d’un quinquennat d’impopularité » : « Si la cote de popularité du chef de l’État se stabilise, elle se maintient néanmoins à un niveau très bas: 34 % de satisfaits. »

 Un tiers de satisfaits et le niveau est très bas.
Voilà un pourcentage que Hollande, dans ses rêves les plus foldingues, ne peut même pas imaginer approcher.
La question que ce champion toutes catégories du rejet se pose aujourd’hui est : « Est-ce que je me représente ? »

Tout ce qu’il a dit, il y a cinq ans, est donc bidon, du flan, du vent, de l’esbroufe tapageuse, de la frime.

Voilà bien le personnage.

Du reste, qu’il se présente ou pas n’a plus aucune espèce d’importance : il est cuit, laminé, foutu et, s’il a l’indécence de proposer de remettre le couvert, ce sera jouissif de le voir pointer au mieux à la quatrième place à l’issue du premier tour.

Le goudron et les plumes…

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