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lundi 24 octobre 2016

Les menaces de Valls à ceux qui rejetteraient les migrants de leur ville

 
 
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Le 24/10/2016



Manuel Valls se moque des possibles ou vraisemblables affrontements entre migrants et concitoyens français.

Renaud Pila, journaliste politique à LCI, a tweeté une phrase prononcée samedi à Tours par Manuel Valls, qu’aucun de ses confères présents dans la salle où s’était rassemblée une assistance très clairsemée n’a reprise.

« Ceux qui se mettront en travers de l’accueil des réfugiés trouveront l’État devant eux. »

Le ton était plutôt menaçant.
Sa figure sans doute écarlate, comme lorsqu’il s’enflamme devant l’Assemblée nationale.
Mais à qui s’adressait-il, notre cher Premier ministre ?
 À Robert Ménard en particulier ou aux nombreux maires qui ne veulent pas abriter des groupes de migrants sortis de la sordide jungle où ils n’ont pu qu’apprendre les mauvaises manières ?
Aux policiers rebelles ?
 Au Front national ?
 Cette mise en garde promet-elle des lendemains difficiles aux communes qui se refusent à mettre leurs administrés devant un fait accompli et devant le risque de graves incidents ?
Mais encore faut-il qu’il y ait un État ?
 Notre cher Président par intérim nous a montré, à de multiples reprises, que cet État n’était plus régalien.
Que la rue des racailles venues des banlieues ou des sections d’antifas n’était plus sous domination française mais sous le règne des trafiquants, des islamistes ou des extrémistes de gauche.

La révolte des policiers n’est que le dernier exemple de cette démission de l’État à qui ils réclament justice et moyens.
Et, par-dessus tout, ces policiers veulent recevoir des ordres qui leur permettent de faire respecter la Loi.
Est-il admissible que notre ministre de l’Intérieur soit toujours en place après tant et tant de drames ?
Est-il admissible même que notre Président soit toujours en place alors que, comme l’a demandé Pierre Lellouche devant les députés en séance plénière (mais pratiquement vide !), il devrait être destitué au titre de l’article 68 de la Constitution qui est très clair : « Le Président de la République ne peut être destitué qu’en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat. »
 Et Pierre Lellouche de citer quelques confidences livrées à Fabrice Lhomme et Gérard Davet dans Un Président ne devrait pas dire ça qui devraient entraîner la mise en œuvre de cet article 68…

Alors, une telle menace lancée par M. Valls ne devrait pas faire frémir ceux à qui elle est adressée.
Il était à Tours pour tenter de rassembler la gauche, toute la gauche, pour tenter, sous la tutelle de son ami Cambadélis, de convaincre les socialistes d’encourager François Hollande à se représenter.
 En glissant cette phrase sur les migrants comme celle qu’il avait prononcée naguère (« L’islam fait partie de notre culture et est en France pour y rester »), Manuel Valls se préparait pourtant à une autre audience que celle des 200 sympathisants qu’il avait réussi, avec peine, à rassembler à Tours.

Une audience nationale lorsqu’il se présentera en lieu et place de Hollande.

 Un récent sondage Odoxa ne lui a-t-il pas donné, pour les présidentielles, 42 % contre 13 % à l’actuel Président ?

Fort de se présenter comme le sauveur de la gauche (à défaut d’être le sauveur de la France !) à l’occasion des présidentielles, Manuel Valls se moque des possibles ou vraisemblables affrontements entre migrants et concitoyens français dans les villes, bourgs et villages où son ministre de l’Intérieur les aura envoyés après avoir nettoyé la jungle.

Le temps que celle-ci repousse de plus belle, le printemps venu…

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