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jeudi 6 octobre 2016

Désinformation totale sur le référendum hongrois !

 


Le 06/10/2016



Pour Le Monde, Viktor Orbán sortirait « affaibli par son référendum anti-migrants ».

De son côté, Courrier international se faisait un plaisir de relayer un article du Népszava, journal proche des socialistes hongrois, qui titrait : « Le référendum sur les réfugiés, une claque pour Orbán ».

Double mensonge, car si le référendum ne fut pas du tout une claque pour Orbán, il ne portait pas non plus sur les « réfugiés » mais bien sur la submersion migratoire, contrairement à ce qu’avancent tous les journaux la bouche en cœur depuis dimanche…
Enfin, le service public, normalement neutre, publiait par l’intermédiaire de France Info un petit récapitulatif sous le titre : « Référendum anti-migrants en Hongrie : Viktor Orbán perd son pari. »

Rappelons maintenant quelques chiffres :
– les Hongrois ont voté à 98,3 % des suffrages exprimés contre les quotas de migrants ;
– la participation a été évaluée à 45 % des inscrits ;
– le taux de participation au référendum hongrois sur l’adhésion à l’Union européenne était de 45,6 % pour 83,8 % des suffrages exprimés en faveur du « oui ».

Quand la Hongrie a intégré l’Union européenne, tous les commentateurs politiques déclaraient qu’il s’agissait d’un plébiscite.
 Avec 98,3 % des suffrages exprimés contre les quotas de dits « migrants », ils estiment sans exception qu’Orbán est désavoué !

Certes, le référendum est invalidé car les règles juridiques hongroises prévoient que la participation doit être égale ou supérieure à 50 % pour que le référendum soit valide, mais l’ampleur du score est telle qu’il serait impossible, à moins d’être d’une mauvaise foi caractérisée, de considérer qu’il s’agit d’une défaite pour le gouvernement au pouvoir !
Si la participation avait été supérieure, le score n’aurait pas changé d’un iota !
Viktor Orbán est un homme courageux.

 Il a raison quand il explique qu’il est sorti victorieux de cette séquence politique importante pour l’avenir de la Hongrie et de l’Europe : « Bruxelles ne pourra pas imposer sa volonté à la Hongrie.
Un référendum valide est toujours mieux qu’un invalide, mais les conséquences juridiques seront les mêmes. Car nous avons promis que nous mettrions en œuvre la législation sur cette question. »

Obsédés par l’accueil de ces fameux « migrants » dont personne ne veut en Europe, médias et élites bruxelloises marchent de concert, largués et ringards.
 Néanmoins, à la différence des médias, les responsables politiques font preuve de plus de lucidité. Ainsi, Martin Schulz et Jean-Claude Juncker ont-ils dénoncé « un jeu dangereux ».
Oui, tout cela est dangereux pour leurs postes, pour leur vision dépassée de la gestion des affaires européennes car les nations reçoivent un signal : il est possible de faire entendre sa voix dans le capharnaüm contemporain.

Viktor Orbán l’a dit clairement : « J’essaierai d’obtenir que l’on ne nous oblige pas à accepter en Hongrie des gens avec lesquels nous ne voulons pas vivre. »

 C’est très précisément ce que nous attendons des grands dirigeants politiques.



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