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lundi 24 octobre 2016

Ces « politiques » français massivement corrompus par les émirs du Golfe

Le 24/10/2016





 
« Mais non Charles, tu ne peux pas dire « tous pourris » sinon tu vas faire le jeu du FN… » Bon, vous connaissez sans doute vous aussi ce genre de phrases épuisantes qui euthanasient toute pensées pourtant indispensables.
 
Eh bien ils ne sont peut-être pas tous pourris, mais on n’est tout de même plus très loin du compte ! Entre ceux qui s’envoient en l’air dans les Sofitel ou en scooter, ceux qui ne veulent pas payer leurs impôts avec des comptes en Suisse (je précise parce que moi non plus je voudrais bien ne pas les payer mes impôts, mais bon, j’ai pas de compte de Suisse), et enfin celles et ceux qui se font offrir tout plein de trucs valant des dizaines de milliers d’euros par les émirs, il y a tout de même de quoi se poser quelques questions, même si l’on est pétri de bien-pensance jusqu’au bout des ongles.

Nos très chers émirs, le livre de Christian Chesnot et Georges Malbrunot, est un véritable brûlot qui va, là encore, mettre l’ensemble de la classe politique française – du Parti socialiste au Front national – en ébullition. 
Nos très chers émirs est un véritable brûlot, paru le jeudi 20 octobre qui va, là encore, mettre le Parti Socialiste en ébullition.
Mais pas que lui : la droite et le Front national aussi. Rachida Dati, Ségolène Royal, Jean-Marie Le Guen, Marine Le Pen, le député Nicolas Bays, la sénatrice Nathalie Goulet, Dominique de Villepin, Jack Lang…
« Un ouvrage fouillé, précis, qui raconte les liaisons dangereuses entre certains politiques français de premier plan et les monarchies du Golfe.
Le tout sur fond d’attentats terroristes et de gros contrats difficiles à décrocher… »

« Parmi les déclencheurs de cette enquête explosive : le changement d’ambassadeur du Qatar en France.
Le nouveau représentant de Doha, Meshaal al-Thani refuse d’être aussi généreux que son prédécesseur.
Les auteurs racontent « trois ans après son arrivée à Paris, il semble las de toutes ces pratiques ».
Un de ses amis témoigne : « Meshaal, qui a été en poste en Belgique et aux États-Unis, me dit souvent : « Je n’ai jamais vu cela, auparavant ! J’ai fréquenté des politiques partout ; mais aucun ne s’est comporté comme certains Français, aucun ne m’a demandé de l’argent aussi abruptement, comme si c’était naturel, comme si on leur devait quelque chose ! On n’est pas une banque. » Le livre fourmille de détails et d’anecdotes récentes souvent ravageuses. Challenges en publie quelques extraits. »

Jean Marie Le Guen, sans vergogne
Comme l’explique un officiel à Doha, Jean-Marie Le Guen annonçait clairement la couleur. « Il disait à nos diplomates à Paris : « En tant que ministre en charge des Relations avec le Parlement, je tiens tous les députés et sénateurs de mon camp, via les questions au gouvernement.
Je peux bloquer des questions hostiles au Qatar, ou au contraire les alimenter.
Mais je n’ai pas à le faire gratuitement ».
Bref, « il nous faisait littéralement du chantage. »

La duplicité de Rachida Dati
Ah, le luxueux 7e arrondissement !
 Là où résident tant d’ambassadeurs en poste à Paris.
Comme l’émir père, Rachida a le sens de l’opportunité, ne craignant pas d’user et d’abuser de son carnet d’adresses.
Elle a donc eu l’idée de lancer un Club des ambassadeurs, qui se réunirait périodiquement dans son arrondissement.
Belle idée !
Mais il fallait un peu d’argent pour faire tourner la danseuse de Mme Dati.
 Qu’à cela ne tienne !
 Rachida est allée frapper à la porte de… l’ambassadeur du Qatar.
« Elle ne demandait pas moins de 400 000 euros pour son association », s’étonne encore un membre de l’ambassade.
Une somme extravagante !
 Rachida Dati présente sa requête lors d’un dîner avec Meshaal al-Thani, un dimanche soir, le 22 novembre 2015 exactement.
Mais le diplomate lui fait comprendre qu’il sera difficile d’y répondre positivement.
Elle semble choquée par ce refus, qui lui sera notifié par une lettre officielle signée du représentant du Qatar en France.
Le lendemain matin, Rachida Dati est l’invitée du talk show de Jean-Jacques Bourdin sur RMC.
Nous sommes dix jours après les attentats du Bataclan et du Stade de France.
 L’ancienne ministre change de pied et charge le Qatar : « L’Arabie Saoudite ou même le Qatar ont une volonté de développer leur idéologie, notamment pour contrer l’islam chiite, affirme-t-elle.
 On a des pays du Golfe qui financent des mosquées, des associations, des imams […], des structures qu’on ne contrôle pas », regrette-t-elle.
Quand il entend cela, l’ambassadeur n’en revient pas.
« Elle dîne avec moi en me demandant de l’aider, et le lendemain elle nous traîne dans la boue. »

Jack Lang, profiteur

À la tête de l’Institut du monde arabe (IMA), Jack Lang est cité non seulement par l’ambassade du Qatar, mais aussi par celles d’Arabie et des Émirats arabes unis comme un interlocuteur sans scrupules.
« Il vient réclamer trois places en Business pour sa femme et son ami, lorsqu’on l’invite à Abou Dhabi, fulmine un membre de l’ambassade des Émirats. Et si jamais on refuse, on court le risque qu’il critique publiquement les Émirats. »

Dominique de Villepin, « la first », sinon rien
Villepin, lui, exige d’être en First class, sinon il boude les invitations à Doha, renchérit un autre diplomate de l’ambassade du Qatar.
Une fois, Villepin a annulé sa participation à un colloque parce qu’il était en Business et pas en First class.
 L’ambassadeur en est resté abasourdi.
Autre certitude : l’ancien Premier ministre, devenu avocat d’affaires, ne dit pas du bien du Qatar pour rien, comme tous ceux dont nous avons rapporté le comportement.
« La France n’a aucune preuve de l’implication du Qatar dans le financement du terrorisme », affirmait Villepin le 4 novembre 2015 sur Europe 1.

La sénatrice Nathalie Goulet réclame son cadeau de Noël
La sénatrice de l’Orne, Nathalie Goulet, essuya elle aussi chaque fois un refus clair et net du représentant du Qatar à Paris.
Elle a pourtant multiplié les demandes.
Fin 2015, elle appela d’abord le bureau de l’ambassadeur pour se plaindre de n’avoir pas reçu son cadeau de Noël.
 « Comment se fait-il que je n’aie pas reçu mon cadeau de fin d’année, d’autres sénateurs en ont eu un et pas moi ? », protesta-t-elle.
« Qu’elle aille au diable! », maugréa Meshaal lorsque son collaborateur lui rendit compte de l’appel de Mme Goulet.
Quand le Qatar fut attaqué par des politiques ou dans la presse après les attentats, la sénatrice n’hésita pas à proposer à l’ambassade d’organiser un colloque, contre rétribution bien sûr.
La représentation diplomatique dit niet.
 Depuis, Mme Goulet l’avoue sans ambages: « Je n’aime pas beaucoup le Qatar. »

Le culot du député Nicolas Bays
S’il y a un député dont l’ambassadeur du Qatar se montre particulièrement lassé, c’est Nicolas Bays, élu socialiste du Nord – Pas-de-Calais.
 Membre du groupe d’amitié France- Qatar, il était proche de l’ancien ambassadeur Mohammed al-Kuwari.
Avec son successeur, Bays ne fait pas dans la dentelle.
Il a personnellement envoyé un SMS à Meshaal al-Thani, dont un témoin nous a rapporté le contenu : « J’ai des problèmes financiers actuellement. La mère de notre jeune enfant est fatiguée. Je voudrais l’emmener à l’étranger. Mais mon budget est un peu serré. Peux-tu me faire inviter dans un hôtel de Doha et nous payer un billet d’avion sur Qatar Airways ? Cela m’aiderait, s’il te plaît. »
Loin d’être découragé par un premier refus, le député Bays a sollicité à deux reprises encore, par SMS, l’ambassadeur du Qatar.
Une première fois, pour lui demander de l’argent afin de payer des travaux dans sa maison.
Le diplomate n’a pas répondu.
Enfin, il n’a pas hésité à lui réclamer des chaussures de marque.

Le dépit de Jean Vincent Placé
Autre victime de la nouvelle donne, le ministre vert Jean-Vincent Placé, qui se plaint dans le carré VIP du PSG que l’ambassadeur actuel ne l’invite plus à des week-ends.
« Placé ne recevait pas que des cadeaux de son prédécesseur », souligne un proche de l’ambassade qui refuse d’en dire plus.

Marine Le Pen 1ere étape, la rencontre avec le président al-Sissi en Egypte en mai 2015
Ce sont les Émirats arabes unis – alliés et bailleurs de fonds du régime égyptien – qui ont financé le déplacement de Mme Le Pen au Caire. »

Et cela continue comme ça pendant des pages et des pages… Mais ils ne sont pas tous pourris bien évidemment, mais un grand paquet tout de même, et je peux vous assurer que leurs gardes du corps n’en pensent pas moins…
 
Source ici pour lire la suite et la fin de cet article de Challenges qui n’est pas un journal fasciste ni « frontiste », ni rance et autres crétineries de ce style !

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