Le 11/10/2016
Par lefigaro.fr
Publié le 11/10/2016 à 08:57
Publié le 11/10/2016 à 08:57
Parmi eux, deux ont été sérieusement blessés: un adjoint de sécurité âgé de 28 ans a été brûlé sur 30% du corps.
Aujourd'hui, son pronostic vital est toujours engagé.
Hier, nos confrères d'Europe 1 ont pu interroger l'une des victimes."Ils nous foncent dessus, ils agressent ma collègue et ils nous jettent plein de projectiles enflammés dans le véhicule. Là je me dis : 'si je ne sors pas, je vais mourir", raconte-il à Europe 1.
"Alors je hurle à ma collègue : 'Il faut sortir ! Il faut sortir ! Il y a des projectiles qui ont éclaté dans mon dos, je sens la chaleur du feu.
Ma collègue, qui est chauffeur, ils lui ont mis plusieurs coups de poings dans le visage", confie t-il avant d'ajouter : "Je me souviens de sa tête qui faisait des aller et retour. Avec le recul, je ne sais pas ce qu'ils cherchaient. Ils voulaient absolument la mettre KO, pas qu'elle en réchappe..."
Il se souvient "des gens" qui leur ont dit plus tard "il fallait tirer".
Mais le policier explique qu'ils étaient assis, et que leur ceinturon étant à plat, ils n'avaient pas accès à leur arme.
"De toute façon, vous pensez d'abord à vous extraire d'un véhicule en feu".
"On arrive par chance à sortir car eux [les assaillants, ndlr], ils nous ont agressés lâchement et ont pris la fuite", a-t-il ajouté.
"Alors je hurle à ma collègue : 'Il faut sortir ! Il faut sortir ! Il y a des projectiles qui ont éclaté dans mon dos, je sens la chaleur du feu.
Ma collègue, qui est chauffeur, ils lui ont mis plusieurs coups de poings dans le visage", confie t-il avant d'ajouter : "Je me souviens de sa tête qui faisait des aller et retour. Avec le recul, je ne sais pas ce qu'ils cherchaient. Ils voulaient absolument la mettre KO, pas qu'elle en réchappe..."
Il se souvient "des gens" qui leur ont dit plus tard "il fallait tirer".
Mais le policier explique qu'ils étaient assis, et que leur ceinturon étant à plat, ils n'avaient pas accès à leur arme.
"De toute façon, vous pensez d'abord à vous extraire d'un véhicule en feu".
"On arrive par chance à sortir car eux [les assaillants, ndlr], ils nous ont agressés lâchement et ont pris la fuite", a-t-il ajouté.
Hier, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve se sont rendus sur place.
La Sûreté départementale de l'Essonne a diffusé un appel à témoins en fin de journée, pour identifier les auteurs de l'attaque.
La Sûreté départementale de l'Essonne a diffusé un appel à témoins en fin de journée, pour identifier les auteurs de l'attaque.
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