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jeudi 15 septembre 2016

L’attentat de Notre-Dame : une affaire peu claire !

  Le 15/09/2016

Notredame De Paris Jpg
 
Hervé Montbard
14 septembre 2016
 
Les médias nous ont informés : un attentat a été évité à Paris. En fait, il n’a pas eu lieu et ce fait nous interroge.
 
Une Peugeot 607 stationnée dans le quartier latin, non loin de Notre-Dame se trouvait dans une petite rue peu fréquentée ; elle est signalée par un restaurateur dans la nuit de Samedi 2 septembre à Dimanche.
Il s’agissait d’un véhicule sans plaque d’immatriculation, warnings allumés, avec une bouteille de gaz sur un siège. Tout pour ne pas passer inaperçue.
Un schéma bien curieux


Dans le coffre, la police a découvert cinq bonbonnes pleines de gaz, trois bouteilles ayant contenu du gas-oil, une couverture avec des résidus d’hydrocarbure et une cigarette à peine consommée, mais aucun dispositif de mise à feu.
A l’évidence, le système mis en place n’est pas le fait de terroristes aguerris, au point que certains journalistes ont cru bon d’évoquer un avertissement.
Le parquet de Paris ouvre une enquête pour « association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste criminelle ».
 La police remontre rapidement la piste qui s’oriente vers la fille du propriétaire de la 607, Inès Madani, 19 ans, fichée S, connue des services de police pour avoir tenté de se rendre en Syrie, et qui était en contact avec des musulmans radicalisés, notamment en Belgique.
Elle est arrêtée en compagnie d’Armelle S. et de Sarah H. à Boussy Saint-Antoine dans la nuit du 3 au 4 septembre.
Dans la voiture, on relève les empreintes d’Ornélia G. de Cogolin, également connue et fichée S, pour avoir voulu à plusieurs reprises rejoindre les terres du Djihad.
Trois autres femmes et une mineure ont été également arrêtés, plusieurs sont d’ores et déjà écroués et mis en examen.
 Le commando aurait été État Islamique depuis la Syrie, selon François Molins, procureur de la République.
Dans le sac à main d’Inès aurait été retrouvée une lettre d’allégeance à l’État Islamique.
Ces jeunes femmes ont des liens avec des hommes connus pour être de la mouvance islamique.
 Ainsi Sarah H. 23 ans était l’ancienne promise de Larossi Abdallah, auteur de l’attentat de Magnanville, et d’Adel Kermiche, qui a assassiné un prêtre à Saint-Etienne du Rouvray et son compagnon actuel, Mohammed Lamine A., 22 ans, interpellé aux Mureaux le 1er septembre est un individu « particulièrement radicalisé », frère d’un homme mis en examen et écroué dans les assassinats de Magnanvile.

Des liens avec l’Etat Islamique ?

Tout dans ce scénario sonne faux.
 
 En fait, lorsqu’on nous dit que les femmes étaient guidées depuis la Syrie par des membres de l’État Islamique, on s’interroge.
 Ces gens savent faire exploser des voitures mais le processus utilisé est curieux.
Une voiture sans plaque d’immatriculation est arrêtée sur un passage où le stationnement n’est pas autorisé, feux de détresse allumés, avec une bonbonne de gaz sur un siège.
 
On nous dit qu’elles voulaient mettre le feu à une couverture aspergée de gasoil, avec une cigarette (n’avaient-elles pas un briquet ou une boite d’allumettes ?) et qu’elles se sont enfuies à la vue d’un homme qu’elles ont pris pour un policier en civil.
Á l’évidence le stratagème n’aurait pas marché.
 La voiture aurait pu prendre feu mais l’intervention des pompiers aurait probablement permis d’éteindre le feu avant que la température soit suffisamment élevée pour les bouteilles de gaz explosent.
 
Au mieux, elles ont fait preuve d’un amateurisme qui ne peut pas être la marque d’une équipe de l’EI.

De plus, il s’est écoulé plusieurs heures avant que la police ne réagisse après le premier appel du restaurateur, comme si cela ne l’inquiétait pas.
Il a fallu que le commerçant, inquiet, renouvelle son appel à 2 reprises. 
Enfin elles ont utilisé un véhicule familial qui a permis de les identifier rapidement, alors que les gens qu’elles fréquentaient auraient pu très facilement leur procurer un véhicule volé.

De forts doutes


Tout est troublant.
La police, la Justice et le Gouvernement nous disent-ils tout sur cette affaire ?
 
 On peut en douter.

Il me parait plus vraisemblable que cette affaire ait pu être montée par les services de police.
 Toutes les personnes sont fichées S, elles sont connues pour être particulièrement radicalisées, elles fréquentent ou ont fréquentés des gens qui sont passés à l’acte, leurs téléphones étaient écoutés.
Dès lors, les policiers «empruntent » la voiture du père, y mettent les bonbonnes de gaz et le reste, imaginent un scénario.
C’est pourquoi la police ne s’affole pas lors du signalement de la présence incongrue de la 607.
Ils arrêtent ces femmes, y découvrent une lettre d’allégeance à Daech, et il est alors facile compte-tenu de tout ce qu’ils savent de les mettre en examen et de les écrouer.

Cela permet d’arrêter des gens dangereux en respectant les exigences de l’état de droit auxquelles ils tiennent tant. Si c’est cela, c’est bien joué !

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