La guerre du Donbass a déjà emporté plus d’un millier de vies humaines.
Des milliers de maison ont été détruites, des centaines d’écoles et d’hôpitaux.
Mais il existe des choses tout aussi importantes qu’on ne peut pas quantifier.
Les victimes des guerres sont souvent ceux qui ne portent aucune arme.
Les retraites non versées, le blocus économique imposé par la junte de Kiev, la peur d’envoyer ses enfants à l’école à causes des bombardements, des nuits entières passées dans caves sous la déferlante des obus, la faim, la peur, les larmes, la morts des proches…
Qui pourra le mesurer ?
Ceux qui souffrent le plus, vous ne les verrez pas dans les médias, car l’image ne sera pas assez belle pour faire la couverture d’un magazine.
Inutile donc traumatiser sont public.
Des familles entières, souvent nombreuses et privées d’allocations, vivent dans des zones situées près de la ligne du front et donc non desservis par les transports en commun.
Pour elles c’est un dilemme : acheter du savon ou du pain pour les gosses.
Regardez les yeux de ces enfants sur les photos : même quand ils rient, leurs yeux c’est un abime plein de souffrance et de désespoir.
Ils pensaient que la guerre allait les épargner : qui a besoin de ce petit village perdu que seuls les petits vieux habitent ?
Mais lorsque les avions se sont mis à voler au dessus de leurs têtes en larguant des bombes, ils se sont précipités à toute vitesse dans la cave dans laquelle ils ont failli être ensevelis vivants.
Reportage photos Dawid Hudziec
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