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jeudi 11 août 2016

Coalition Clinton-néocons : la guerre de Troie aura bien lieu

 
 


Le 11/08/2016


Trump a fait montre d’un insensé courage en offrant de restructurer l’Otan. Il le paye cher.

La campagne Clinton a un objectif : faire de l’élection un référendum sur « Trump-le-fou-qui-veut-soumettre-le-pays-à-Poutine ».
 Par ailleurs, en faisant croire que c’était Poutine qui avait piraté le serveur du Parti démocrate « pour favoriser Trump », ils désamorcent toute nouvelle révélation de WikiLeaks sur Clinton, qui sera automatiquement discréditée.
Force est de constater que la candidate du mondialisme est intouchable, et que l’amateur Trump commence seulement à comprendre qu’il ne s’attaque pas à une personne mais à un système puissant.
 Prudent, le directeur du FBI avait ainsi fait semblant d’enquêter sur Hillary Clinton, apportant toutefois suffisamment d’eau au moulin pour repasser le bébé à l’administration suivante sans trop se compromettre.
Quant à la demande du Sénat d’enquêter sur les parjures de l’ancienne secrétaire d’État en séance publique, pas de nouvelles…
Un juge, dans une affaire connexe, avait exigé du département d’État de remettre, avant le 21 juillet, tous les courriels échangés par le ministère avec la fondation Clinton.
Réponse : les documents seront disponibles dans deux ans, faute de personnel…
CNN, ABC, et MSNBC sont devenus les agents – virulents – de la campagne Clinton, mettant à l’index ou atténuant ce qui ne convient pas à Hillary.
Exemples : l’incroyable double mensonge en une semaine sur ses serveurs, ou le double procès intenté par deux familles de soldats morts au consulat de Benghazi, et maintenant l’affaire Amiri.
Le Dr Amiri, spécialiste du programme nucléaire iranien, a été jugé, condamné et pendu dimanche dernier par Téhéran.
Or, le sénateur Tom Cotton révèle qu’un message retrouvé dans le serveur privé de Hillary présentait le Dr Amiri comme un « ami des États-Unis ».
 De quoi inculper Hillary Clinton, selon le juge Napolitano, si l’on établit que l’Iran a utilisé ces informations.
Vraiment ?
Mieux encore, les chaînes étouffent la campagne Trump : ce dernier présente lundi un plan de relance « reaganien » de l’économie qui surprend par son sérieux.

Quelques minutes après, il est récompensé par une lettre ouverte de cinquante républicains issus de l’élite du renseignement condamnant son ineptie, puis par la candidature indépendante d’un républicain, Evan McMullin.
Un mormon, ancien de la CIA… et de Goldman Sachs.
 Ces deux nouvelles asphyxient la retombée médiatique du plan Trump.
Bien joué…

Clinton, la candidate d’une sainte alliance entre le « grand capital » et l’« élite » de ceux qui dévorent à la table du complexe militaro-industriel, deviendrait donc la prochaine présidente.

 Et dans l’hypothèse où personne n’obtiendrait les 270 délégués du collège électoral ?

Le Congrès désignerait alors Clinton comme présidente, avec un vice-président parfait : monsieur McMullin (s’il se maintient). Adios Sanders! In Goldman Sachs We Trust…

Trump a fait montre d’un insensé courage en offrant de restructurer l’OTAN.

Il le paye cher.

Les sondages lui donnaient 66 % de chances de gagner l’élection il y a deux semaines.

Ils sont descendus à 25 % aujourd’hui.

Comme le disait CNN mardi : « Ce serait un miracle si Trump gagne. »

 Qui sait ?


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