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dimanche 7 août 2016

2015 année la plus chaude : ça dépend pour qui !

 

Manchots sur la banquise

Le 07/08/2016


Ce Gouvernement aurait fort à gagner, et les Français par la même occasion, en mettant le paquet sur le terrorisme et non sur le climat !

Cette semaine, différents journaux de la presse subventionnée par l’État ainsi que différents journaux télévisés se sont faits, une nouvelle fois, l’écho de communiqués alarmistes concernant les températures de l’année 2015 et l’état climatique de la planète.
Parmi les explications avancées, le phénomène naturel El Niño était cité à juste titre, mais l’accent était surtout mis sur notre culpabilité en tant que consommateurs d’énergies fossiles et émetteurs de gaz carbonique (CO2).
Pourquoi, soudainement une telle campagne, dont les informations proviennent essentiellement de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), organisme américain spécialisé dans la diffusion de données alarmistes ?
 Est-ce à cause du printemps plutôt frais que nous avons subi et du mois de juillet assez médiocre sur la partie nord de la France, événements qui pourraient nous faire oublier que la planète est censée se réchauffer ?
Pas tout à fait.
En fait, à ce jour, seuls 22 États ont ratifié le protocole de la fameuse COP21, et ces 22 États ne représentent, en gros, que 1 % des émissions de CO2 anthropiques.
 Cela est bien contrariant car ce texte, dont l’accord « historique » sur la rédaction avait poussé Laurent Fabius à émettre quelques larmes en décembre dernier, prévoit dans son article 21 que, pour être appliqué, il doit être ratifié par au moins 55 pays à l’origine d’au moins 55 % des fameuses émissions de ce gaz, dont tout le monde sait qu’il est indispensable à la vie et à la croissance des plantes.

Ce qui est encore plus contrariant, c’est que parmi les 33 pays qui ont signé, une bonne vingtaine d’entre eux sont sur la liste des heureux bénéficiaires du Fonds vert.
Je citerai la Barbade, le Cameroun, la Corée du Nord, les îles Fidji, la Grenade, les Maldives, la Palestine ou les Seychelles.
Le Fonds vert est une cotisation des pays les plus riches, censée aider les pays les plus pauvres, et pour laquelle notre Président n’a pas hésité à promettre un milliard de dollars de nos caisses déjà bien vides.
Pour preuve de ce que j’avance, il suffisait d’écouter BFM TV mardi dernier.
Le climatologue Hervé Le Treut, celui que l’on appelle quand le célèbre Jean Jouzel ne peut se déplacer, était interviewé par deux journalistes complaisants, à propos de ces annonces catastrophistes.
 Il ne les a évidemment pas infirmées, et il a logiquement terminé son interview en appelant à respecter les engagements de la COP21.
Comme le soulignait un article récent de Boulevard Voltaire, le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a incité, il y a quelques jours, à ne pas oublier le réchauffement climatique, alors que nous subissons une vague d’attentats.

Compte tenu du peu d’entrain des pays les plus développés ou en développement (la Chine, les États-Unis, la Russie ou l’Inde) à ratifier le traité qui devait sauver le septennat, j’émets l’avis que ce gouvernement aurait fort à gagner (et les Français par la même occasion) en mettant le paquet sur le terrorisme et non sur le climat !

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