Patrick Calvar est le directeur général de la Sécurité intérieure.
Il a été nommé en mai 2012.
Il était auditionné, ce 10 mai, par la Commission de la défense et des forces armées.
Il a expliqué que la France était le pays le plus menacé par Daech et Al-Qaïda.
Il a tenu ces propos : « Si les attentats de novembre dernier ont été perpétrés par des kamikazes et par des gens armés de kalachnikov ayant pour but de faire le maximum de victimes, nous risquons d’être confrontés à une nouvelle forme d’attaque : une campagne terroriste caractérisée par le dépôt d’engins explosifs dans des lieux où est rassemblée une foule importante, ce type d’action étant multiplié pour créer un climat de panique. »
Il a expliqué que la piste des migrants était utilisée par les terroristes.
Ne laissant aucune ambiguïté sur ce qui nous attend, il a affirmé : « Pour finir, la question relative à la menace n’est pas de savoir si, mais quand et où. »
On aurait donc pu attendre d’un tel homme que, s’adressant à la représentation nationale, il pose quelques questions incontournables.
Après le Bataclan et Bruxelles, peut-on continuer à avoir des frontières ouvertes, et donc laisser entrer de possibles futurs terroristes ?
 Doit-on laisser en liberté sur le territoire national des adeptes de la charia, qui peuvent passer à l’action à tout moment ?
 Peut-on continuer à laisser des mosquées prêcher la haine contre les infidèles, au nom des textes coraniques ?
Ne doit-on pas avoir une réflexion sur des forces politiques hostiles à notre pays et à ses forces de l’ordre ?
Manifestement, ce ne sont pas les priorités de celui qu’on présente comme le « patron » de la Sécurité intérieure.
Ainsi, il conclut son audition par ces propos ahurissants :

« Cela d’autant que l’Europe est en grand danger : les extrémismes montent partout et nous sommes, nous, services intérieurs, en train de déplacer des ressources pour nous intéresser à l’ultra-droite qui n’attend que la confrontation. Vous rappeliez que je tenais toujours un langage direct ; eh bien, cette confrontation, je pense qu’elle va avoir lieu. Encore un ou deux attentats et elle adviendra. Il nous appartient donc d’anticiper et de bloquer tous ces groupes qui voudraient, à un moment ou à un autre, déclencher des affrontements intercommunautaires. »
Calvar a compris que « Je suis Charlie », les bougies et les fleurs ne survivront pas à un, voire deux prochains attentats.
Mais sa hantise est une révolte du peuple de France contre les assassins, ce qu’il appelle des affrontements inter-communautaires.

Il va donc retirer des effectifs utilisés jusqu’à ce jour contre les terroristes pour les mobiliser contre ce qu’il appelle « l’ultra-droite », autrement dit les groupes patriotiques qui refusent l’immigration de masse, celle qui entraîne l’islamisation, et ensuite le terrorisme.

Devons-nous comprendre que la priorité du « patron » de la Sécurité intérieure va être de traquer les sites de la réinfosphère, de demander de nouvelles dissolutions d’organisations patriotiques et de désarmer les Français qui, anticipant « la guerre civile qui vient », comme l’écrivait Ivan Rioufol dans son dernier livre, se sont équipés en conséquence pour faire face aux kalachnikov ?

Devons-nous comprendre que le message de Calvar est : « Français, nous ne sommes plus capables de vous protéger, beaucoup d’entre vous vont mourir, mais nous vous interdirons de vous défendre » ?

J’ai bien peur que oui…