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dimanche 3 avril 2016

Attaque contre le Bataclan : les militaires de Sentinelle ont refusé d’intervenir !

  
Taltavull                       

03/04/2016 – PARIS  (NOVOpress) :

Le 13 novembre dernier, des militaires de l’Opération Sentinelle, qui patrouillaient à proximité du Bataclan attaqué par les terroristes islamistes, ont refusé de prêter main-forte aux policiers qui intervenaient !
Pendant que les cadavres s’amoncelaient, ils attendaient les ordres !
 Cette incroyable révélation a été faite, quatre mois après les faits, par Jean-Luc Taltavull, secrétaire général adjoint du Syndicat des commissaires de la police nationale, réputé être un homme modéré et prudent.
Le 23 mars dernier, Jean-Luc Taltavull est auditionné par la Commission d’enquête parlementaire « relative aux moyens mis en œuvre par l’État pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier 2015 », c’est-à-dire depuis l’attaque de Charlie Hebdo.
Voici sa déclaration :
« Il y avait des gens de Sentinelle qui étaient à proximité du Bataclan. […] Un gardé de la Brigabe anti-criminalité, qui était sur la porte de secours, a dit à des militaires : “Allez, on y va !“ […] Le détachement a dit : “Non, je n’ai pas d’ordre pour bouger.“ Alors il lui a dit : “Bon, passe-moi ton Famas.“ […] L’autre évidemment, son arme, il n’allait pas la lâcher… »
Il ne l’a donc pas lâchée…
Et le policier de la BAC est parti, seul, avec son  fusil à pompe, à l’assaut du Bataclan aux mains des terroristes équipés, eux, de kalachnikov…



2 commentaires:

  1. C'est le rôle des militaires d'assurer la mission qui leur a été donnée dans les limites qui leur ont été fixées; en sortir pourrait leur valoir une sanction pour abandon de poste, il est donc logique voire salutaire de les voir attendre un ordre formel pour sortir de leur mission - Il faut également prévoir les liens de subordination ( qui aurait donné les ordres d'opération à qui?). Et quid de l'usage d'un fusil d'assaut dans un lieu clos et la responsabilité en cas de pertes collatérales? - Quelles étaient les instructions données aux militaires pour le cas (préalablement envisagé) d'agression en dehors de leur zone de responsabilité avec le risque d'une diversion? - La réponse à ces questions éclairera la réaction des militaires.

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  2. drole de réponse , si le militaire etait attaqué il demande les ordres avant de tirer ??? dans la vie faut choisir les priorités ,

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