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vendredi 12 février 2016

Le président tchèque pour la «déportation» des migrants économiques et des suspects


| MAJ :

                                                                                                        
«L'Union européenne a complètement échoué à résoudre la crise migratoire», a déclaré Milos Zeman lors d'un rassemblement social-démocrate.                                                                    
«L'Union européenne a complètement échoué à résoudre la crise migratoire», a déclaré Milos Zeman lors d'un rassemblement social-démocrate. (AFP/Samuel Kubani.)
Le président tchèque Milos Zeman, connu pour ses propos anti-migrants, a préconisé ce vendredi la «déportation» des migrants économiques et des personnes suspectées de terrorisme, tout en dénonçant «l'échec complet» de l'UE face à la crise.
Le dirigeant de gauche n'en est pas à sa première déclaration contre la vague de migrants et de réfugiés arrivant en Europe et il a même participé l'année dernière à un rassemblement contre les migrants, organisé par le mouvement xénophobe Bloc contre l'islam.

«L'Union européenne a complètement échoué à résoudre la crise migratoire», a dit Milos Zeman lors d'un rassemblement social-démocrate dans la capitale slovaque Bratislava.
 «La seule solution à la crise migratoire est la déportation des migrants économiques et de ceux qui prônent la violence religieuse, la haine religieuse, bref qui fomentent le terrorisme», a-t-il poursuivi.

«Les migrants musulmans sont impossibles à assimiler»

La République tchèque, a ajouté Milos Zeman, accueillera tous les migrants qui veulent s'intégrer, mais «les migrants musulmans sont impossibles à intégrer et à assimiler dans la culture européenne». 
«Le politiquement correct est synonyme de mensonge», a encore dit le chef de l'Etat.

L'année dernière, il avait qualifié l'afflux de migrants d'«invasion organisée» et sommé les jeunes gens d'Irak et de Syrie de prendre les armes contre le groupe Etat islamique plutôt que de fuir à l'étranger.

Selon des sondages d'opinion, la majorité des Tchèques pensent que leur pays de 10,5 millions d'habitants, membre de l'UE et de l'Otan, ne devrait pas accepter de migrants venant de zones de conflit.
 Mais ceux qui souhaitent rester en République tchèque sont peu nombreux.

La très grande majorité ne fait que traverser le pays pour gagner l'Allemagne ou d'autres pays riches du nord.

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