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lundi 23 novembre 2015

Révisions déchirantes



Chef de guerre qui fait peur, gonflé a bloc
 
« Courbe toi fier Sicambre (1), brûle ce que tu as adoré, adore ce que tu as brûlé! ».

Vous vous rendez compte, voilà qu’on se prendrait à trouver des points communs entre le vieux Clovis et le petit rigolo à bedaine qui nous fait office de chef de l’État. Hollandouille aussi il lui faut brûler ce qu’il adorait naguère : le vote des « étrangers », l’interdiction des contrôles « au faciès », la nationalité intangible des bi-nationaux, l’ostracisme anti-Poutine, le rejet absolu de Bachar Al Assad, l’affreux qu’il fallait bombarder à toute force et j’en oublie plein, bien sûr.
 Ils sont si loin les « drapeaux de la Bastille » (voir http://onefoutus.over-blog.fr/article-les-drapeaux-de-la-bastille-105054400.html) aujourd’hui notre bonne vieille bannière tricolore fleurit sur les monuments du monde entier, inonde les stades de football, égaie les petites cérémonies à la con qui célèbrent quotidiennement le culte de la République sur la Place dédiée cette dernière, bref vient de passer du ringard au smartissime en l’espace d’une nuit d’horreur cauchemardesque.
Quant à l’ami Culbuto, avec son air con, sa vue basse et les quatre  poils teints qu’il arbore fièrement au sommet de sa courte personne, figurez vous qu’il en profite à bloc de tout ce patacaisse : sept points de popularité!
Sept points de plus grâce à l’Etat Islamique, dites donc!
 Je ne voudrais surtout pas jouer les mauvaises langues mais tout de même…y serait-y pas plus malin qu’il n’y paraît, le bouffi?
Ben non, je déconne, il n’a pas fait exprès, bien, sûr… et puis, après tout, ça ne le met qu’à vingt-sept pour cent de favorables, encore très-très en dessous du pourcentage d’imbéciles dont la population franchouille peut à juste titre s’enorgueillir… nous devons friser le record du monde pour refiler le pouvoir à des manches de ce calibre!

Alors justement, le Président de la République, depuis son exfiltration du Stade de France, ce Vendredi 13 dernier, sous les huées et les sifflets d’un public ignorant tout des causes d’un tel départ précipité, prend crânement le taureau par les cornes, fait le chef, et pousse son pion aussi loin que la situation l’y autorise.
 Fallait le voir, à Versailles, rejoindre fièrement la salle du Congrès au milieu d’une double haie de Gardes Républicains en grand uniforme qui le dépassaient tous de vingt bons centimètres.
 Enfoncé Clovis!
Pour le coup c’était le fantôme immensément radieux et magnifique de Louis XIV qui l’habitait à ce moment précis notre petit pot à tabac élyséen.
L’apothéose du Maire de Tulle, le jour de gloire de l’apparatchik solférinien, le coup de prestige glorieux qui ne manquera pas d’allumer dans l’œil de Julie (et pas seulement si ça se trouve) la petite flamme de cette admiration révérencielle qui est à l’amour ce que le viagra est à la bandaison et le kérosène à l’aviation commerciale, un carburant surpuissant!
 Et le voilà-t-il pas, à la Tribune de ce haut- lieu chargé de symbole et d’histoire, qui déballe devant les Parlementaires médusés, sous le feu nourri des caméras internationales, un programme n’allant pas sans rappeler, par de nombreux aspects, les propositions ci-devant nauséabondes des différents représentants de l’odieuse famille Le Pen.
  Son grand moment en somme, plus fort encore que sa prestation de Tombouctou quand il se sentit personnage historique pour la première fois de sa petite vie jusque là bien pépère (voir http://onefoutus.over-blog.fr/article-le-334eme-saint-114979653.html ).
En dépit d’un discours d’une remarquable platitude dans lequel il ne tenta même pas d’expliquer les tenants ni les aboutissants de l’infâme merdier dont lui même et ses congénères politicards portent l’entière responsabilité, il se sentit assez fort pour demander, outre l’état d’urgence et les mesures liberticides auxquelles il nous contraint, une bonne réforme constitutionnelle -la sienne, enfin crotte y a pas de raison!- visant à instaurer, sous  la forme d’une modification de l’article 36 de la Constitution, un « état de crise » dont il semblerait avoir besoin pour se libérer un peu de la pesante tutelle du Conseil Constitutionnel.
 Et par la même occase, malin comme un vieux singe un peu couillon toutefois, il en profita , l’ami Hollandouille, pour insister sur le coût prohibitif de toutes ces mesures de sécurité en glissant subtilement qu’il lui faudrait évidemment, à son grand regret, s’asseoir sur les engagements budgétaires de la France.
 Faut ce qu’il faut, sacrebleu!
 Surtout pas que le populo aille s’imaginer qu’on va lui sucrer ses prestations sociales en vue de financer de nouveaux flics!
Ça m’a rappelé le Sarko de 2009 qui voulait craquer du pognon tous azimuts histoire de relancer l’économie… comme quoi, lorsqu’un politicard trouve une occase de se lâcher sur la dépense publique, il saute dessus avec la promptitude et la vivacité du morpion qui arrive en vue d’un pubis de prostituée Ougandaise! (voir notamment http://onefoutus.over-blog.fr/article-27971982.html ).

Toujours est-il que, galvanisés par la solennité du lieu et du moment, émus parfois jusqu’aux larmes de crocodile, nos bons Parlementaires votèrent comme un seul homme tout ce que le brave Mimolette venait de leur demander.
Ce sur quoi ils entonnèrent  une Marseillaise tout ce qu’il y a de plus vibrante, bien que d’une qualité musicale perfectible…mais on n’improvise pas ainsi un chœur de plus de huit-cents petits chanteurs à la gueule de bois sans risquer la fausse note.
Des fausses notes, en revanche, il s’en produisit le lendemain à l’Assemblée, lorsque notre petit caudillo de gouvernement trouva bon d’agiter la mère Taubira sous le nez de nos braves députés comme la muleta devant le toro aux naseaux fulminants.
 L’effet ne se fit pas attendre et naturellement la vieille barbue essuya-t-elle une bronca digne des plus ferventes manifestations tauromachiques.
Un peu comme si, juste après vous être fait sodomiser avec violence et sans le moindre lubrifiant, on vous changeait le coupable de côté afin qu’il vous expliquât doctement, les yeux dans les yeux cette fois, l’art et la manière de calmer le feu du rasoir.
Et il s’est trouvé plein de gens pour trouver ça indigne, déplacé, mal élevé quoi, genre le petit Le Maire venu déballer chez cet abruti de Bourdin tout son dégoût pour la conduite inqualifiable de ses collègues.
Mais enfin bordel de dieu, pardonnez moi,  il n’y a vraiment pas de quoi en faire un plat.
Il s’agissait juste de quelques coups de gueule poussés par des représentants de la Nation animés d’une légitime colère à la vue de cet espèce d’étendard vivant de l’activisme gauchiste, de la complice déclarée des criminels de toute espèce, du symbole éclatant de la chienlit érigée en système politique… compte tenu des circonstances ils l’auraient sortie de l’hémicycle à grands coups de pompe dans le derche, garde des sceaux ou pas, pour ma part je n’y aurais rien trouvé de condamnable.
Vous non plus j’imagine?
Quand vous constatez, par exemple, que l’espèce d’ignoble saloperie qui « louait » le squat dionysien où nos flics débusquèrent Abdelhamid Abaaoud et sa bande – Jawad Bendaoud pour ne pas le nommer-  fut condamné pour meurtre en 2008 et se balade en liberté depuis plus de deux ans, vous en pensez quoi vous de la Taube, de ses sbires, de ses disciples et de la « Justice » franchouille?
 Ben oui, quoi, je ne vous le fais pas dire!
 Alors c’est vraiment pas bien méchant de lui gueuler un peu dessus, vous savez, j’en connais plein qui auraient fait pire, n’en déplaise au petit Bruno dont on observera qu’il porte assez d’hypocrisie, voire de connerie bien-pensante, pour faire un bon Président de la République comme on les aime chez nous (Cochonou!).
 Il ne manque pas d’avenir ce gamin…si les petits cochons ou ceux qui les bouffent en saucisson ne le dévorent pas entre-tant.
Cela dit, bien sûr, vu l’heure tardive et la planche qui me reste encore sous le pain -enfin le contraire- je m’en tiendrai là pour le moment.

L’ordre du jour se trouvant cependant bien loin d’être épuisé, je ne manquerai pas d’y revenir au prochain coup.
Quand on a l’occasion de vivre des heures historiques il faut l’exploiter à bloc… ce n’est qu’un début hélas, nous sommes bien loin d’en avoir fini, ni avec les Musulmans fanatiques qui grouillent parmi nous, ni avec les révisions déchirantes auxquelles nos politicards de merde ont déjà commencé à consentir.

En attendant bonne semaine à tous…et faites gaffe où vous mettez les pieds!

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

(1) Et non pas « cambre toi vieux si courbe » comme disait…je ne sais plus qui.

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