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dimanche 11 octobre 2015

L'ancien patron des renseignements intérieurs français révéle:comment L’Arabie saoudite finançe le terrorisme en Syrie et en Algérie

 
11 octobre 2015
 
 
Bernard Squarcini, ancien patron des renseignements intérieurs français, révélait il y’a presque 2 ans que «L’Arabie saoudite finançait le terrorisme en Syrie et en Algérie».
 
Ce qui était connu concernant le financement du terrorisme en Algérie, en Syrie et ailleurs par certains pays du Moyen-Orient avait fait l’objet de nombreux témoignages irréfutables.
 L’ancien directeur des services de renseignements internes français Bernard Squarcini, ancien patron du renseignement intérieur français, avait témoigné sur le rôle du Qatar et de l’Arabie saoudite dans le financement du terrorisme.
C’est dans son livre «Le renseignement français, les nouveaux enjeux», paru il y a un peu plus de 2 ans, que Bernard Squarcini avait révélé les détails de cette relation faite au détriment de centaines de milliers de victimes.
Selon cet ancien patron des renseignements intérieurs français, les groupes djihadistes qui avaient prêté allégeance à Al Qaïda «étaient financé principalement par le prince saoudien Bandar Ben Sultan (secrétaire général du Conseil de sécurité nationale et chef des renseignements généraux d’Arabie saoudite) qui adoptait une politique régionale indépendante de ses frères et ses cousins».Bernard Squarcini, assurait dans son dernier livre que «Bandar Ben Sultan, chef des renseignements saoudiens, était derrière le financement des groupes djihadistes en Afghanistan, en Syrie, au Liban, en Egypte, au nord de l’Afrique», «le Qatar, grand partenaire commercial et politique de la France, était intéressé par le financement, voire l’armement des groupes islamistes combattant en Afrique contre l’armée française».
D’après Bernard Squarcini, Doha utilise les ONG (organisations non gouvernementales) pour camoufler et faire passer le soutien logistique et entraîner les groupes djihadistes.
L’Arabie saoudite a un rôle dans le financement et l’entraînement des groupes extrémistes, particulièrement au nord de l’Afrique, surtout en Algérie.
 Il rappelait que le 22 mars 2013, les renseignements hollandais, britanniques, belges et français avaient tenu une réunion à Dublin pour tirer la sonnette d’alarme suite aux rapports faisaient état de centaines d’Européens combattant dans les rangs les plus extrémistes en Syrie.

 Ces renseignements craignaient leur retour vivants de Syrie, était-il noté par Bernard Squarcini, qui se demandait : «Dans ce cas, comment qualifier l’Arabie saoudite et le Qatar de pays amis, au moment où ils agissaient contre les intérêts français ?»

Cet ancien patron des renseignements intérieurs français évoquait dans son livre «les profondes divergences entre le ministère français des Affaires étrangères et les services de sécurité français», expliquant que «les changements de position de la diplomatie française sur la Syrie étaient dû à ces changements».
Bernard Squarcini avait estimé que «la direction diplomatique française de la crise syrienne s’opposait à la logique, surtout qu’elle avait misé sur la chute inéluctable de Bachar Al Assad.
 Mais celui-ci est sorti plus fort après l’affaire des armes chimiques».

Bernard Squarcini qui avait expliqué dans son livre que «nous savions depuis 20 ans que les banques saoudiennes, égyptiennes et koweïtiennes finançaient les groupes islamistes en Egypte et en Algérie», a également ajouté que «les renseignements français savaient que parmi ceux qui combattent Bachar Al Assad se trouvent des islamistes du Maroc, de Libye, d’Irak, d’Egypte, d’Afghanistan, du Pakistan et du Daghestan et des centaines de Français».

09-04-2015

*Bernard Squarcini, né le 12 décembre 1955 à Rabat (Maroc), est un haut fonctionnaire français, ancien commissaire de police et préfet.
Il occupe les fonctions de directeur central du renseignement intérieur du 2 juillet 2008 au 30 mai 2012.
 Bernard Squarcini a été notamment chargé, au cours de sa carrière, du renseignement antiterroriste en Corse et au Pays basque
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