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dimanche 23 août 2015

Tsipras : il est venu, il a vendu le pays, l’a rempli de clandestins et il est parti

Publié le 23 août 2015 - par Simone Le Baron
 
 
MElenchon-Tsipras-Laurent
 
A l’annonce de la démission de Tsipras, mon premier commentaire sur la toile grecque fut : dorénavant, j’appellerai Tsipras Lucky Luke. Il est venu, a coulé l’économie, amené le troisième mémorandum, vendu le pays, l’a rempli d’immigrés clandestins et il est parti !

Pour comprendre le côté satyrique, il faut se référer au slogan de sa campagne électorale de janvier : « L’espoir vient… ».
 En effet, il est venu, pour sept mois et il est parti comme il était venu !
 Il est très fort ce Tsipras.
 J’en plaisante comme les Grecs en plaisantent car ils préfèrent prendre les choses avec humour et n’hésitent jamais à se tourner en dérision, ce qui se dit en grec « autosarcasmos » c’est-à-dire qu’ils sont sarcastiques envers eux-mêmes.
Rions pour ne pas pleurer, pourrait-on dire.
Pas besoin d’humoristes professionnels, ici on se fabrique soi-même ses dessins humoristiques qu’on se passe sur la toile.
Ci-dessous : « arni » signifie « agneau ».

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Ou bien sur un panneau à l’emblème de SYRIZA : « On a détruit le pays, maintenant on s’en va ».

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Ou encore : « C’est quoi, papa, ces trucs dans le ciel ? – Des Syrizéens qui tombent des nues, mon enfant ».

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Je ne reviendrai pas sur mes articles précédant l’élection de Tsipras, il suffit de les trouver dans les archives de Riposte Laïque.
 N’étant ni journaliste ni employée, je n’ai aucun compte à rendre et si, de temps en temps, je fais l’effort d’écrire en français un texte concernant l’actualité grecque, c’est uniquement dans l’intention d’éclairer les lecteurs que je respecte et ne prends pas pour des gobe-mouches.

L’analyse politique est une science, initiée par Aristote au 4ème siècle avant notre ère : « La science de la politique doit avoir pour but le bien-être de l’Homme », disait-il.
Il vécut au sein de l’Académie de Platon pendant vingt ans.
 C’est là que naquirent les Dialogues de Platon, et c’est aussi là que je me rends parfois pour dialoguer sur la situation et chercher des solutions, ensemble, de façon collégiale, académique.

Aujourd’hui, les journalistes sont des voyeurs malsains à l’affût du dernier scandale politique, la « politique » étant devenue un spectacle. Je ne mange pas de ce pain-là. Et si je mets ce mot entre guillemets, vous l’aurez compris, c’est qu’il existe entre ce spectacle et la politique le même rapport qu’entre l’Académie de Platon et la Star Academy, c’est-à-dire aucun.

 Même chose pour « Science Po » qui n’est rien d’autre qu’un tremplin d’où l’on propulse vers le monde les propagateurs du Nouvel Ordre Mondial.
A l’ENA on forme des représentants de commerce en politiquement correct.

Tsipras et toute la classe « politique » grecque actuelle n’ont rien à voir non plus avec leurs ancêtres.
 Tsipras démissionne, et alors ?
La Belgique est restée 541 jours sans gouvernement, on n’en parlait pas.
Et la Révolution des casseroles en Islande ayant abouti en 2012 à un coup d’Etat, l’incarcération des banquiers, qui en parle ?
 Depuis 2009, le monde entier tourne autour de la « crise grecque » comme des abeilles autour d’un pot de confiture.
 Il n’y a pas de crise grecque, il y a juste une crise financière mondiale qui se déroule en plusieurs phases depuis la 1ère dévaluation du dollar américain en 1971 et l’abandon du Gold Exchange Standard.
 Géopolitiquement, la Grèce est le dernier pays occidental avant les frontières de l’Asie.
Tout commence toujours par les Etats-Unis d’Amérique et se termine en Grèce.

Ceci en ce qui concerne le monde moderne, car en ce qui concerne le monde classique, ne dit-on pas que tout commence en Grèce ?
 Il est clair comme de l’eau de roche que les Américains après avoir commis le génocide des Indiens – dont personne ne parle non plus – aimeraient bien « se faire » les Grecs.
Mais voilà : les habitants de la péninsule la plus septentrionale de l’Europe continentale résistent, tout comme ceux de la péninsule la plus occidentale, la Bretagne.
 Il y a eu « Astérix chez les Bretons », maintenant il faudrait écrire « Astérix chez les Grecs »…
Tsipras, Samaras, Papandréou, Caramanlis ou quel que soit le prochain Premier ministre, sont des pions de l’Union Européenne, elle-même asservie aux Américains par le Traité Transatlantique remplaçant le plan Marshall.

Le premier mémorandum a été signé par un gouvernement socialiste sous Papandréou, le second par un gouvernement conservateur sous Samaras, le troisième par un gouvernement de gauche radicale sous Tsipras.

Actuellement, des groupes se forment : 25 députés ont quitté SYRIZA pour fonder l’Unité Populaire. Leur chef est un ministre démissionnaire du gouvernement SYRIZA : Panayiotis Lafazanis (https://fr.wikipedia.org/wiki/Panay%C3%B3tis_Lafaz%C3%A1nis).
Puis, il y a tous les autres.
 Lors des dernières élections, il y avait 43 partis (sans perdre de vue que la Grèce représente en superficie 1/6ème de la France ainsi qu’en démographie).

L’Aube Dorée monte, mais je ne pense pas qu’elle passera.
Elle se trouve au même stade que le Front National avant sa fameuse « dédiabolisation » qui ne fut rien d’autre qu’une soumission aux ordres de la classe dominante sous des dehors révolutionnaires ou nationalistes.
Les représentants de commerce sont d’incroyables vendeurs, des maitres, des orfèvres, ils seraient capables de vendre un climatiseur à un péquin grelottant sur la banquise.
 Et puisque la Grèce fait partie de l’Union Européenne, elle est soumise au même lavage de cerveau que nous autres.
Comme le Front National, l’Aube Dorée dénonçait il y a vingt ans le danger de l’immigration.
 Cet extrait du journal de l’Aube Dorée titre en 1995 : « les immigrés clandestins, une plaie ouverte dans la société ».

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SYRIZA, c’est la cage aux folles : il y a les « Gays Syrizéens ». Mais oui, ça existe :

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Et puis, les transsexuels, les féministes, les antiracistes, etc.
Toutes les déjections des destructeurs de l’humanité s’unissent sous la bannière SYRIZA.
Mélenchon, le Tsipras Français, et ses électeurs, c’est du pipi de chat en comparaison.
Antiracistes, car il est bien connu que l’islam est une race, ils sont humains avant tout, ce sont de bonnes personnes qui nous accusent de crime contre l’humanité – pourquoi pas, au point où on en est – nous, les inhumains, les misérables qui refusons l’islamisation effrénée de notre continent.

Ainsi, de nouvelles élections auront lieu en Grèce le 20 septembre prochain.
En quatre ans, j’aurai donc assisté à trois élections nationales dont deux en 2015.
Il y a aussi le parti des Grecs Indépendants (ANEL) auquel Tsipras avait dû s’allier car il n’avait pas de majorité à l’assemblée. Son chef est Panos Kamménos, alors lui, il a bouffé à tous les râteliers, jugez vous-mêmes : https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A1nos_Kamm%C3%A9nos .

Il a mauvaise réputation, on le dit « sale » de mentalité.
Son parti est issu des indignés du printemps 2011.
Il n’en est pas représentatif.
Les indignés sont des gens comme vous et moi qui en ont marre de se faire entuber.
Ras-le-bol.
 Ils n’ont aucune idéologie, juste la démocratie, la vraie.
Celle des Athéniens.
C’est une utopie, bien sûr.
La démocratie s’exerce dans un démos ou commune, pas dans un Etat.

Les voici de nouveau par monts et par vaux, les citoyens de la première et la seule démocratie ayant existé.
Ils en ont le sens, ils savent bien que l’église des citoyens est la seule véritable église.
 « Ecclésia du démos » signifie « assemblée des citoyens de la commune », en grec ancien et moderne.
Rien n’a changé.
Par contre, aujourd’hui l’église, le bâtiment, se dit aussi ecclésia.
 Le mot a été usurpé comme le reste par les chrétiens qui occupent la Grèce depuis 17 siècles.
 Alors, le christianisme, parlons-en.

L’église orthodoxe grecque possède une fortune évaluée à 5 milliards d’euros.
 Sans compter ses comptes dans les paradis fiscaux.
 C’est elle qui représente l’Etat grec.
Rappelons qu’un Etat n’est pas un territoire mais un ensemble d’institutions comme la Justice, la Police, le Trésor public, etc.

En France depuis 1905, l’église n’est plus une institution.
 En Grèce, c’est la plus influente, celle qui tire les ficelles.
Tsipras avait promis la séparation de l’église et de l’Etat, dès son accession au pouvoir.
Il n’en a rien fait.
 Il se déclarait athée « avant », « après » il eu une illumination !
 Et comme Kamménos est un petit soldat de l’église n’ayant de chrétien que le nom, on comprend très bien que la révolution n’aura pas lieu et que la guerre de Troie qui a bien eu lieu, n’a servi à rien.

Cette mascarade qui se joue sur la scène du théâtre grec est pitoyable, et à mille lieues des valeurs de l’hellénisme qui sont pourtant les seuls garants de la survie de l’humanité.
 Car c’est de cela qu’il s’agit.
La mondialisation orchestrée par l’Occident a pour but de déraciner les peuples pour en faire des proies faciles.
Un arbre que l’on déracine ne survit pas.
 Un kangourou lâché tout seul en Alaska, meurt.
Pour les êtres humains, il en va de même.
Le mot « autochtone » vient de « Chton » déesse de la terre en tant que matière, à ne pas confondre avec la planète Terre, Gaia (symbole Gamma).
Le plus célèbre autochtone fut le roi Cécrops, fondateur d’Athènes.

L’autochtone n’a pas de parents, il vient de la terre, il a des racines comme une plante.
Actuellement, il existe à peu près un million d’Hellènes autochtones, héritiers directs des Hellènes de l’antiquité.
Ils ne reconnaissent pas la civilisation imposée depuis 23 siècles entre la domination romaine et chrétienne.
Ils parlent le grec ancien qui n’est une langue morte que pour les Occidentaux et mènent une vie en conformité avec la pensée hellénique.
 Bien avant la démocratie, il y eut le synœcisme (https://fr.wikipedia.org/wiki/Syn%C5%93cisme).
C’est vers cet héritage-là que les Hellènes se tournent.
 C’est la seule solution, et en haut lieu, ça se sait.
 C’est aussi ce que je préconise pour nous.
Les Français d’instinct, se tournent aussi vers ce mode de vie, en ignorant qu’il s’appelle ainsi (http://www.francetvinfo.fr/france/vendu-apres-avoir-fait-le-tour-des-jt-un-hameau-correzien-devient-un-lieu-de-vie-communautaire_1039545.html).

Il va sortir des urnes grecques un nouveau pantin le 20 septembre, ça ne changera rien.
Ne tombons pas dans ce jeu malsain des voyeurs à l’affût des derniers potins « politiques ».

 Nous valons mieux que cela.
 Si je peux participer au bien-être de mes congénères par la réflexion politique, je ne vous dis qu’une chose : pour ceux qui en ont la possibilité, synœcisme et surtout, ne laisser à la banque qu’un minimum d’argent.

 D’aucuns prévoient un contrôle des capitaux en France également.

 Prenons les devants.
Et quand ils auront fini de chanter, nous, nous commencerons à danser !

Mais le plus important : l’éducation de nos enfants et petits-enfants nous appartient, elle n’est pas une institution, même la scolarisation n’est pas obligatoire.

Et pour finir sur un joli sourire, voici ce que donne aujourd’hui un enfant Hellène autochtone élevé dans un milieu régi par le synœcisme :

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« Faites des petits Hellènes autochtones ! »

Simone Le Baron

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