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dimanche 28 juin 2015

Ibrahim Boudina arrêté alors qu’il planifiait un carnage au carnaval de Nice


Publié le : 28 juin 2015

Lors de l’arrestation de Boudina


La menace qui pèse sur la France est forte. Depuis des mois, les services français enquêtent et contrecarrent des dizaines d’attentats probables. Les arrestations de musulmans, de cette « 5ème colonne, » sont légions… Ils sont parmi nous. Ils veulent nous tuer. Nous sommes en guerre.

En janvier 2015, le journal Le Progrès révélait qu’une attaque avait été évitée dans la région Rhône- Alpes, au cours d’une soirée organisée par la communauté juive.
 Dans les appartements de deux frères interpellés après avoir été mis sur écoute en novembre 2014, les enquêteurs ont découvert des armes lourdes et des tenues de camouflage.
Selon des sources policières, un apprenti djihadiste aurait également été neutralisé à Marseille dans le cadre de l’enquête sur l’affaire Nemmouche, le tueur du Musée juif de Bruxelles.

Un carnage évité de peu à Nice



En juillet 2014, Le Parisien affirmait qu’un homme « un peu paumé » était rentré en France après un séjour en Syrie et en Turquie en se déclarant auprès de ses contacts syriens « prêt à travailler » .
Il a été arrêté avant de passer à l’acte.


Une note des renseignements indiquait qu’un « carnage a été évité de peu à Nice » , sans doute, le projet « le plus avancé » préparé au cours de l’année 2014.

Ibrahim Boudina, un jeune Franco-Algérien (la plupart des terroristes en France sont d’origine algérienne), a été arrêté en février 2014 sur la Côte d’Azur alors qu’il venait de passer quinze mois en Syrie.
Il aurait planifié un attentat à l’explosif visant le carnaval de Nice.
 L’homme se serait inspiré de celui du marathon de Boston.

L’homme qui fait face aux enquêteurs, ressemble à un fantôme: Ibrahim Boudina, né à Alger voilà vingt-trois ans, arrêté la veille à Mandelieu-la-Napoule, sur la Côte d’Azur, affirme être célibataire, sans emploi ni diplôme, et ne pas posséder de téléphone, ni d’adresse e-mail ou de compte Facebook.
 Mais pour les enquêteurs, il est tout sauf un inconnu.
 Ils sont convaincus qu’il fait partie de la cellule terroriste dite de « Cannes-Torcy », un petit groupe d’islamistes radicaux soupçonnés d’avoir commis l’attentat du 19 septembre 2012 contre une épicerie juive de Sarcelles (Val-d’Oise) et monté une filière djihadiste à destination de la Syrie.

Le 6 octobre 2012, un coup de filet envoie derrière les barreaux plusieurs membres de cette cellule.
Dans la Peugeot 307 du Cannois Sofien Hamrouni, les policiers dénichent deux testaments, cachés sous une pile de CD au fond de la boîte à gants.
Le premier, un document de six feuillets dactylographiés, est signé Abdelkader Tliba.
Le second, une simple feuille A4 à grands carreaux, porte le nom d' »Ibrahim, fils d’Azzedine ».

Dans ce texte manuscrit bourré de fautes d’orthographe, Ibrahim Boudina affirme sa foi en « Allah, le créateur des cieux et de la terre ».
A sa famille, il recommande de « [s’] accrocher à Allah et son messager et de délaisser ce bas monde qui est éphémère ».
 Il lègue tous ses biens à ses proches, « mis à part [sa] télé » : elle est pour sa petite amie Salomé, à qui il demande pardon « de ne pas [lui] avoir donné la vie qu’elle souhaite ».
« J’espère vraiment te retrouver au paradis », écrit-il.

Ibrahim fait aussi une fixation sur les juifs, « des mécréants, qu’il faut combattre ».
Il confie à ses copains qu' »il ferait le djihad en France s’il ne pouvait pas le faire en terre d’islam ».
« Il disait parfois que, du côté de Cannes, il y avait un truc sioniste à abattre », s’est souvenu l’un d’eux face aux policiers.

Après un passage en Syrie, Ibrahim est repéré à Nice, puis à Mandelieu, où son père possède un studio dans la résidence Surcouf, un immeuble cossu qui domine la marina.
C’est là, au pied du bâtiment B, que les policiers le cueillent, le 11 février.
Là aussi, dans un local technique du treizième étage, qu’ils découvrent une arme de poing et trois canettes de soda bourrées de TATP, l’explosif utilisé dans l’attentat à Marrakech de 2011.
L’une d’elles est ceinturée de clous et de vis, fixés par du Scotch.

Les services de renseignements en sont convaincus : ils ont arrêté un « Mehdi Nemmouche potentiel ».
 L’intéressé, lui, assure avoir « fait de l’humanitaire » en Syrie, rien de plus.
S’il est revenu en France, c’est pour « vivre normalement ».

Par Nadya Chikly – JSSNews


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