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dimanche 28 juin 2015

LA FRANCE DE MON ENFANCE


La rédaction

vézenobres1

Par José Castano

« Adieu ma France... Tu n’es plus celle que j’ai connue, le pays du respect des valeurs, de l’hymne et du drapeau, le pays de la fierté d’être français. Adieu ma France des trafics en tous genres, du chômage, de l’islamisme, de la polygamie, du laxisme, de la permissivité, de la famille décomposée... Adieu ma France réduite à l’état d’urgence, ma France déconstruite, en guerre avec elle-même. Je veux, néanmoins, demeurer optimiste et croire en ton sursaut. Mais qui te sauvera ? » (Général Marcel Bigeard)
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Mon enfance durant, je fus fier de ma France…
Il était, par delà la Méditerranée, ce pays chatoyant qui me faisait rêver entre deux pages de géographie…
 Elle était ma Mère Patrie et, à l’instar de mes camarades de jeux, des Mohamed et des Levy, je ne voyais, je ne sentais que ce qui était beau dans son passé et son présent…
Je voyais en rêvant une histoire chargée de gloires, de saints, de rois, de héros, de batailles gagnées et de défaites toujours glorieuses, d’un Empire qui rayonnait par-delà les mers.
« Là-bas », avec mes camarades du cours moyen, nous vibrions pendant les leçons d’histoire.
Nous encouragions de la voix, des mains et des pieds Vercingétorix et Jeanne d’Arc à bouter l’envahisseur hors de France.
 Subjugués par l’héroïsme de Bayard –le « Chevalier sans peur et sans reproche »- et les victoires de Napoléon, nous suffoquions de plaisir au récit de la bataille d’Austerlitz mais nous refusions de lire celles de Waterloo et de la retraite de Russie.
 En somme, j’étais fier de ma France avec ce que cela comporte d’aveuglement et je l’aimais du plus profond de mon être.

Chrétiens, Juifs et Arabes, tous unis dans une même communion de pensées, nous étions prêts à nous battre pour elle, à nous faire tuer, à tout quitter pour elle.
Nous ne savions pas ce qu’elle était exactement ; qu’importait !
 Elle était tout ce qu’elle était et nous en assumions les laideurs comme les beautés ; c’était une réalité, une réalité matérielle, charnelle, spirituelle, indissociablement.
Certes, je discernais bien déjà ce qu’il y avait de laid dans son histoire : L’inquisition et ses tortures…
 Les guerres de religion…
 La folie sanguinaire des révolutionnaires de 1789 et ceux de la Commune insurrectionnelle de Paris du 10 août 1792, l’institution de la Terreur et de la déchristianisation… mais cela ne comptait pas pour moi.
Un enfant ne s’amuse pas à faire l’inventaire des imperfections de sa mère, morales et physiques.
Elle est sa mère et, comme telle, sans défauts.
 Les connaissant, il les ignore.
C’est le mystère de l’amour.
Mais le temps a passé depuis et mes souvenirs –comme ceux de mes camarades d’hier- sont ceux d’une splendeur à jamais révolue…
Nous ne sommes plus ainsi, nous avons changé.
 Notre France ?
 Nous n’en sommes plus fiers et, bien souvent, nous en avons même honte…
Il est difficile de ne vivre que d’espoir aussi bien que de souvenirs et de se réfugier dans les négations rectificatrices.
Tout a débuté avec le désastre de 1940 et l’insignifiance médiatique de l’aide fournie par l’Armée d’Afrique pour la victoire finale.
Puis il y eut la perte de l’Indochine, les désastres et les sacrifices d’une armée héroïque, l’abandon de nos Partisans, la trahison des communistes et leurs sabotages meurtriers.
 Il y eut aussi la mort de l’Algérie française, de celle de milliers de jeunes soldats, de milliers de Musulmans fidèles, de milliers de victimes innocentes offertes en holocauste pour satisfaire aux exigences d’une arithmétique de la terreur, des milliers d’arrestations arbitraires de patriotes français refusant d’abdiquer… et, au bout, l’exode et l’exil de tout un peuple.


Nous sommes saouls de défaites, de reculs, d’abandons, de reniements, de capitulations : Nous sommes gorgés d’humiliations.


Nous lâchons tout, nous abandonnons tout ce qui nous appartient…
 La France qui trahit, qui renie, qui abdique, qui brade, qui s’autoflagelle…
 La France qui renie son passé et ses valeurs chrétiennes.


Alors, pour ne plus avoir honte, pour ne plus pleurer lorsqu’un Diên-Biên-Phu tombe sous les orgues de Staline, pour ne plus pleurer nos soldats décharnés de retour des camps de la mort lente d’un Vietminh transposé en djihadistes, pour ne plus pleurer les gorges tranchées, les corps mutilés au couteau et ceux déchiquetés par les bombes d’un FLN réincarné en EI, pour ne plus pleurer l’attente inhumaine d’un « disparu », pour ne plus pleurer sur la route d’un exil, pour ne plus pleurer des détenus politiques fidèles à l’honneur, pour ne plus pleurer des soldats trahis, victimes de politiciens véreux, nous avons décidé de fermer notre cœur à l’amour.


Nous avons assez souffert, nous avons assez eu peur, nous avons assez baissé les yeux devant nos « vainqueurs » d’hier pour ne pas avoir à nous incliner devant ceux de demain et revivre les affres de la trahison, du terrorisme et de la guerre civile.
Nous voyons que les idées généreuses favorisent la corruption, que la confiance que nous plaçons envers nos élus est bafouée, que la loi du plus fort est toujours la meilleure…


Voici revenu le temps des imposteurs : Mensonges, tromperies incessantes, déclarations électorales jamais suivies d’effets, reniements, promesses non tenues…
Dans les plis de leur écharpe tricolore, l’ambition, la vanité, l’orgueil, le profit, la bêtise.
Scandales de tous les côtés, fripouilleries partout et à tous les niveaux de la hiérarchie… ce qui fit dire, déjà, à Montesquieu : « Tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser ».
Nous parle-t-on de Patrie ?
 Enseigne-t-on à nos écoliers ce qu’est la Patrie ?
 Ce qu’est la France ?
 Connaissent-ils seulement, ces écoliers, le premier couplet de La Marseillaise ?
  Qu’est-ce que la Patrie ?
 Dites-le-nous donc, Messieurs !
Une histoire ?
 Vous en rejetez la plus grande partie et les livres de nos étudiants ne sont qu’un ramassis de contre-vérités.
 On connaît à ce sujet le terrible et célèbre mot de Joseph de Maistre : « L’Histoire, depuis trois cents ans, n’est qu’une conspiration contre la vérité ».
Quel idéal êtes-vous donc capables de proposer à notre jeunesse ?
Albert Einstein avait raison de dire que « ce n’est pas avec ceux qui ont créé les problèmes qu’il faut espérer les résoudre »…


Et vous, Giscard d'Estaing, (Mitterrand), Chirac, Sarkozy, Hollande, préoccupés comme vous l’êtes par votre maintien ou votre retour au pouvoir, qu’avez-vous fait de cette France que nous vous avons confiée ?


 Vous vous êtes comportés plus en « businessman » adeptes de « show-biz », qu’en chefs d’Etat ; vous avez institué le laxisme judiciaire, ouvert toutes grandes les vannes de l’immigration-invasion en prétendant que ce serait « une chance pour la France », la livrant ainsi aux hordes étrangères, aux voyous, aux islamistes, aux terroristes.


 Vous avez fait de nos banlieues où, jadis, il faisait bon vivre, des zones de non-droit où la terreur règne en maître, où la racaille manifeste ouvertement sa solidarité avec les terroristes islamistes.


Vous nous avez tout enlevé, volonté, fierté, espoir, civisme, courage, patience, obéissance…
Tout nous paraît vide.
Nous n’avons plus en nous qu’une énorme lassitude et un extrême découragement.
Dès lors, nous n’avons pas le droit d’aimer la chair de notre pays et nous ne voulons plus aimer son âme.
Nous n’avons pas envie de mourir pour des idées suicidaires puisées dans les Ministères… donc nous n’avons plus envie de mourir pour la France sachant combien notre sacrifice sera vain.


Au fil des générations, flanqués des médias qui vous soutiennent, vous n’avez eu de cesse de cultiver le mythe de la culpabilité nationale : Colonisation… Repentance… Soumission… ignorant, comme le disait Charles Péguy, « qu’il y a des contritions plus sales que les péchés ».


Vous avez fait en sorte, lors de vos gouvernances, que notre France s’accuse elle-même et se déclare honteuse de son passé guerrier, impérialiste et colonialiste… et, aujourd’hui,  elle n’est plus qu’une petite étoile dont le foyer s’est éteint progressivement.
Ce qui subsiste encore à la place où elle éclairait n’est plus qu’un reflet dont nous pouvons désormais calculer la survivance…


Et nous souffrons de la voir ainsi…


 Méconnaissable, libanisée, colonisée, livrée à l’intégrisme religieux, décérébrée, sans mémoire, convulsée et congestionnée, gangrenée par les syndicats, les associations adeptes de la tartufferie des droits de l’homme et de l’antiracisme, minée par l’insécurité, les émeutes, les grèves et le chômage, résignée à la stagnation, au recul, à la déchéance et à la fin.


Oui, ma France, qui te sauvera ?


José Castano, le 27.06.2015


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