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dimanche 31 mai 2015

Alexis Corbière contre « Secrets d’Histoire »

                                                    

Le 31/05/2015


Sur son blog, le secrétaire national du Parti de gauche s'est fendu d'une violente critique envers l'émission de Stéphane Bern, "Secrets d'Histoire".

 Il la dénonce comme le fruit d’une « propagande » antirépublicaine et « réactionnaire ».
 Son action, digne d’un crypto-KGBiste en mal d’existence médiatique – à défaut d’être politique -, n’a rien de surprenant dans un contexte où l’autoflagellation généreuse, le fanatisme gauchiste et la négation de notre héritage constituent l’adage principal de la scène intellectuelle.
Triste France !
Étant passionné d’Histoire, je ne peux éprouver qu’un plaisir immense face à une émission qui traduit ce que la France fait parfois de mieux, à savoir l’alliance entre la pensée et le style.
Certes, Stéphane Bern est loin d’incarner le nec plus ultra de la vulgarisation télévisuelle.
On pourra toujours lui reprocher son parler mielleux ou son sourire trop agrafé, mais en aucun cas de faire ce que l’école elle-même a abandonné depuis longtemps.
 À savoir transmettre notre histoire avec envie et passion, sans jamais rien omettre de sa face sombre.
Une histoire faite par le volontarisme des grands hommes (Louis XIV, Napoléon, de Gaulle) et leur destin parfois grandiose, souvent tragique!
Mais Alexis Corbière n’en a cure.
Ce dernier fait partie de cette intelligentsia pour qui l’Histoire commence en 1789, aux yeux de laquelle la République existe sans la France.
 Mais n’en lui déplaise, la vertu en dents de scie héritée de la Terreur ne résume pas, à elle seule, l’identité historique de la plus vieille nation d’Europe.
 Sa critique est constitutive d’une gauche n’ayant rien oublié, rien compris et rien appris.
Une gauche passée par la décadence et la barbarie, qui n’a sans doute jamais touché la grandeur, encore moins connu la civilisation.
On ne s’en étonnera donc pas.
La cible du commissaire Corbière n’est ni plus ni moins que cette France des rois, chrétienne et romaine, qui, en 1.500 ans, a inventé l’État, la nation, la justice et, quoi qu’on en dise, initié le mouvement vers la reconnaissance des droits de l’homme.


 Notre mélenchoniste accompli pourrait se réjouir de rejoindre ici Bernard Cazeneuve, pour qui évoquer les racines chrétiennes de la France revenait à « faire une relecture historique frelatée » qui a « rendu la France peu à peu nauséeuse ».


Quitte à ce que ce soit dans la bêtise, peut-être la gauche songerait-elle à s’unir ?


Mais l’Histoire aime bien se rappeler au bon souvenir de ceux qui la nient.


 Car oublier volontairement le passé, ce n’est pas seulement condamner le présent, c’est aussi insulter l’avenir.

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