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dimanche 22 février 2015

Trains d’enfer .


 
 
Le 22/02/2015
 
 
En moins de deux mois, trois agressions sexuelles sur de jeunes femmes ont été commises dans des trains franciliens.
 
En moins de deux mois, trois agressions sexuelles sur de jeunes femmes ont été commises dans des trains franciliens.
La dernière a eu lieu lundi dernier en gare d’Ermont-Eaubonne (Val-d’Oise). La victime, âgée de 17 ans, a été assaillie par quatre « jeunes ».
La victime tente de résister en se débattant mais les agresseurs répondent par des gifles ainsi que des menaces de mort.
Deux passagers qui essayaient de s’interposer recevront plusieurs coups de poing.
 L’intervention rapide de la police à bord du train permet la fin des agissements et l’interpellation des quatre hommes.
Dans la nuit du 4 au 5 février, une étudiante de 22 ans sur le quai parisien est accostée par un homme.
 À l’arrivée du train pour Melun, elle monte dans le compartiment et s’assied sur une banquette.
 L’inconnu monté dans le même train s’approche d’elle et tente d’entamer la conversation.
 Devant son silence, il devient plus insistant et la viole.
Aucun voyageur ne tirera la sonnette d’alarme.
Arrivée à Melun, la jeune victime rejoint au plus vite le domicile de ses parents mais n’ose avouer à sa famille ce qui lui est arrivé.
 Ce n’est que deux jours plus tard qu’elle alerte la police.
 Cette dernière interpelle rapidement l’agresseur grâce notamment aux caméras de vidéosurveillance de la gare.
Celui-ci, d’après son avocat Me Fatthi Irguedi, est un SDF sans emploi de 38 ans jamais connu pour des crimes sexuels.
Le 31 décembre, une femme, sous la menace d’un tesson de bouteille, est frappée et violée dans un train reliant Paris à Mantes-la-Jolie (Yvelines) alors que la voiture est déserte.
 À Mantes-la-Jolie, l’agresseur réussit à s’enfuir à l’arrivée d’agents SNCF.
Malgré le déploiement par la police d’un hélicoptère et de chiens, il ne sera pas retrouvé.
 Entre-temps monté dans un bus, il bénéficie de la complicité du chauffeur qui lui conseilla de partir. Blessé, ayant laissé des traces ADN, il est rapidement identifié et interpellé à son domicile.

Il s’agit d’un certain Youssef.

 Il sera mis en examen avec le chauffeur de bus.

 Ce dernier a entre-temps été remis en liberté.

Voilà des scènes d’une grande banalité qui se passent tous les jours dans notre beau pays.

 Banalité pour les agresseurs, mais certes pas pour les victimes qui resteront marquées à vie.

Que voulez-vous, on ne peut mettre des soldats partout.

Aux dernières nouvelles, bien évidemment, Hollande n’est pas venu voir les victimes.

Valls, lui, est prêt à déployer son « Padamalgam ».

Quant à la justice « taubirienne », soyez sûrs qu’elle punira sévèrement ces délinquants sexuels par… un bracelet électronique.

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