rebeyne
 
Jeudi prochain de nouveaux dérapages sont à craindre suite au match opposant l’Algérie à la Russie. Alors qu‘un groupe facebook vient de se créer nous avons voulu interroger Damien Rieu qui a couvert l’émeute à Lyon jeudi soir.
 
Damien Rieu, vous avez couvert en direct hier les émeutes suivant le match Algérie-Corée du Sud à Lyon, qu’avez-vous vu et ressenti ?
 
C’était Alger-sur-Rhône.
Des bouchons dans toute la ville.
 Des milliers de supporters algériens, parfois festifs, souvent agressifs et quelquefois violents, contre les forces de l’ordre notamment.
 Ces dernières étaient retranchées sur les ponts, passives, et servaient uniquement de cible pour « canaliser l’énergie » des supporters.
 On sent qu’il y avait des consignes de prudence pour ne pas que l’émeute se généralise.
 Mais la tension était permanente, l’ambiance électrique.
 Beaucoup de supporters avaient le visage masqué.
Au milieu de cette France d’après, cette France Beur,Beur, Beur, on se sentait comme des étrangers.
Puisque la police est impuissante et que l’Etat démissionne, nous allons intervenir à Lyon pour le prochain match en organisant un rassemblement anti-racaille ce jeudi à Guillotière.
 
Plateau-TV
 
Il faut dire que le mouvement identitaire (Génération Identitaire et Bloc identitaire) alerte les pouvoirs publics sur les troubles annoncés à la fin de ces rencontres, quel est le sens de cette campagne ?
 
Nous souhaitons une fois de plus que l’ Etat prenne ses responsabilités en appliquant la loi comme l’Etat le fait à l’encontre des supporteurs stéphanois, marseillais, niçois, lyonnais ou parisiens et ce sans que nul ne s’en émeuve.
 Les actes de vandalisme sont systématiques à chacun de leur matches.
Nous avons les moyens juridiques de réagir.
 Encore ne faut-il pas fuir ses responsabilités.
Mais ces histoires de match de l’Algérie ne sont que l’un des nombreux symptômes d’un problème beaucoup plus grave.
 L’immigration folle de ces 40 dernières années.
 
A ce titre, vous avez initié la lutte politique pour parler de retour au pays dans le débat public, pouvez-vous nous en dire davantage ?
 
Nous constatons chaque jour l’échec permanent de l’assimilation et de l’intégration dans notre pays. Nous ne pouvons forcer des peuples de civilisations différentes à cohabiter pacifiquement.
 Ca ne fonctionne pas, l’histoire l’a prouvé à chaque fois, sur toute la planète.
La France a déjà essayé en Algérie.
En retentant l’expérience ici, certains cherchent à créer une nouvelle guerre.
Il est temps de divorcer à l’amiable maintenant pour éviter le drame qui se profile.
 Le retour au pays est la seule solution réaliste et pacifique.
 Tout autre projet a prouvé son inefficacité.
En refusant cette solution, les plus lâches vont nous entrainer vers un nouveau Liban.
 
Mais comment imaginer que ce processus se produise dans un Etat de droit ?
 
Cela doit se faire volontairement, en coopération avec les pays d’origine.
En quelques jours, des centaines de milliers de pieds-noirs ont traversé la Méditerranée et sont rentrés en France.
Il n’y a pas plus d’obstacle juridique ou logistique en 1962 qu’en 2014.
 C’est une question de volonté politique et de courage d’Etat. Agir maintenant ou se condamner à moyen ou long terme au chaos.
 
Enfin, Génération Identitaire prépare son camp de formation, cette année militante et la situation politique ont-elles eu des conséquences en termes de recrutement ?
 
Génération Identitaire n’a jamais été aussi puissant, organisé et productif.
Les jeunes qui veulent agir sont chez nous.
Qui d’autre tient un véritable langage de totale vérité ?

 Personne. C’est la clef du succès : s’attaquer au réel.