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mercredi 21 mai 2014

La fin de l 'UMP…


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Et les mensonges de Sarkozy

Dans une interview accordée à l’agence italienne Aki, l’ancien président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, se dit absolument convaincu que ce qui s’est passé en Libye n’était pas une révolution mais une ingérence dans les affaires de ce pays, et il accuse ouvertement la France d’en avoir été l’instigatrice.
 « En Libye, ce n’était ni un « printemps arabe » ni une « révolution populaire », a souligné, en début de semaine, Silvio Berlusconi qui a rappelé que Kadhafi était aimé de ses compatriotes.
 «  Certes, le peuple libyen manquait de libertés, mais il avait le pain et le logement gratuitement », a-t-il ajouté.
Il estime que le gouvernement français a présenté, de façon trompeuse et volontairement, à la communauté internationale sa décision d’intervenir dans le conflit interne en Libye comme se situant dans le cadre d'une révolution.
 Or, ce n'était pas une révolution, c'était un renversement de régime par une puissance extérieure. Curieuse déclaration de Silvio Berlusconi qui doit sûrement avoir toute une série de comptes à régler avec Sarkozy car l’Italie avait aussi participé à l’agression contre la Libye alors qu’il était lui-même président du Conseil.
En fait, à l'époque, Berlusconi avait reconnu ne pas pouvoir se soustraire à une intervention italienne en Libye sous la forme de raids ciblés.
Aujourd’hui, Berlusconi en donne la raison et ne fait que rappeler que c'est Nicolas Sarkozy qui a donné l’ordre de bombarder la Libye par des avions français avant qu’une décision commune ne soit prise et avant, aussi, qu'il y eut une attaque aérienne supposée de Kadhafi sur Benghazi.
 « Voilà le résultat de ce qui a été appelé le printemps arabe », a conclu Silvio Berlusconi faisant observer l’inquiétude de tous dans les relations internationales face à cette situation qui rejette les pays concernés en arrière « et cela, ajoute-t-il, n’a rien à voir avec la démocratie occidentale ».
 
 C'est en effet une politique internationale de voyous. 
 
Ce n’est pas la première fois que Berlusconi se singularise au sein des pays occidentaux par ses propos sur l'affaire Libyenne.
 En juin 2011, en pleine agression contre ce pays, Silvio Berlusconi avait réclamé un cessez-le-feu comme première étape d’une négociation politique.
 Mais est-ce tout ?
 En fait, l'opposition entre Berlusconi et Sarkozy, sur l’attitude à adopter en Libye portait bien évidemment ailleurs, à savoir sur l’afflux fort et incontrôlable maintenant d’immigrants venus de Libye en Sicile ou en Italie.
 C'est pour cela que Berlusconi rappelle à la France ses responsabilités.
 
 En septembre 2011, Berlusconi avait déjà déclaré que la rébellion libyenne, qui a renversé Mouammar Kadhafi, « n’avait pas été un soulèvement populaire » mais un acte d’« hommes de pouvoir », bien décidés à le chasser.
 
Il va de soi que les raisons de Sarkozy pour renverser Kadhafi n'étaient pas du tout l'intérêt général de la France mais le financement par la Libye de sa campagne électorale de 2007, financement qu'il fallait absolument occulter pour une éventuelle réélection en 2012.
 Sarkozy comme le parti qu'il dirigeait n'a que faire des immigrés illégaux rentrant sur notre sol.
 Les leaders de l'UMP sont tous protégés par de l'argent caché dans les paradis fiscaux, un argent des militants, des généreux donateurs mais aussi l'argent public par la voie de la loi du financement des partis politiques.
 
Or cet argent, l'UMP l'a détourné allègrement comme on vient de l'apprendre avec l'affaire Bygmalion.
 C'est toute une filière de détournement de l’argent public qui apparaît désormais au grand jour, avec Jean-François Copé en grand ordonnateur et Jérôme Lavrilleux, son directeur de cabinet, comme exécutant des basses besognes.
 Tout un système de fausses factures, surpayées par l’UMP à une société évènementielle, Bygmalion, contrôlée par des proches de Jean-François Copé, a en effet été décelé.
Certains cadres de l’UMP, comme le député Pierre Lellouche, ont été utilisé comme caution morale pour des prestations n’ayant jamais eu lieu mais payées tout de même 300 000 euros !
 
Interrogé sur le coût exorbitant de ces événements fictifs, Jérôme Lavrilleux, directeur de cabinet de Jean-François Copé et scandaleusement tête de liste UMP aux Européennes dans la région Nord-Ouest, a préféré tout simplement expliquer que « les partis peuvent administrer leurs finances comme bon leur semble. Si l’on veut payer 4 à 5 fois le prix, rien ne nous en empêche » occultant bien sûr habilement les détournements de fonds à des fins personnelles que cela représente. 

En tout cas, lisez bien avant d'aller voter et de déposer votre bulletin dans l'urne : ce serait près de 20 millions d’euros que la bande à Copé aurait détournés depuis 2012 !
 
Cela vaut bien les bombardements de Sarko sur Tripoli et les milliers d'immigrés africains débarquant en Europe et qui ne sont rien d'autre que la résultante de la politique, soutenue par l’Ump,  de notre ancien président.

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