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lundi 31 mars 2014

Une manif contre une limitation à 80 km/h sur les routes secondaires.

Publié le 31.03.2014, 18h59 | Mise à jour : 21h52
 
Le 16 mai le Centre national de la sécurité routière (CNSR) doit se réunir pour étudier des recommandations, comme le passage de 90 à 80 km/h sur le réseau secondaire.


Le 16 mai le Centre national de la sécurité routière (CNSR) doit se réunir pour étudier des recommandations, comme le passage de 90 à 80 km/h sur le réseau secondaire.

| (LP/Olivier Arandel.) L'Union des usagers de la route, qui regroupe des associations d'automobilistes et de motards, appelle les 12 et 13 avril à une manifestation nationale contre le projet qu'elle prête au gouvernement de diminuer la limitation de vitesse sur les routes à 80 km/h.

Cette association, qui compte dans ses rangs notamment «40 millions d'automobilistes», la Fédération des motards en colère (FFMC) et la Fédération française de motocyclisme, appelle les conducteurs à se rassembler en plusieurs lieux et à organiser des défilés à petite vitesse.

«Les manifestations et actions sont organisées et coordonnées par la FFMC, précise l'Union.

 Tous les usagers sont invités à rejoindre les motards, car tous sont concernés par l'inflation sécuritaire et les politiques répressives injustifiées».

66% des accidents ont lieu sur les routes secondaires

Dans un communiqué la FFM affirme que «d'ici l'été prochain le gouvernement prévoit d'imposer une nouvelle limitation de vitesse à 80 km/h sur le réseau national et départemental» et dénonce la «surenchère sécuritaire» du ministre de l'Intérieur (qui vient d'être nommé Premier ministre).

Le 16 mai le Centre national de la sécurité routière (CNSR) doit se réunir pour étudier des recommandations, au nombre desquelles figure le passage de 90 à 80 km/h de la vitesse autorisée sur le réseau secondaire, où ont lieu 66% des accidents.

Toutefois, a précisé Eric Elkouby, conseiller du président du CNSR, «cet avis n'est que consultatif» et la décision ne sera prise qu'à une date ultérieure par le ministre de l'Intérieur.
 Manuel Valls, lorsqu'il occupait encore la place Beauvau, s'était prononcé en janvier en faveur d'une expérimentation de cette mesure.

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