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samedi 22 mars 2014

Ségolène Royal au gouvernement ?

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Le 22 mars 2014


  
Un Président normal, ça en vire une pour en pecho dix et ça peut même remettre ça avec une ex.

Un Français moyen, ça en perd une, ça en retrouve dix !
 Mais un Président normal, ça en vire une pour en pecho dix et ça peut même remettre ça avec une ex. À défaut du septième ciel, au moins dans un ministère…
Ça fait des mois que les rumeurs vont bon train sur l’arrivée de Ségolène Royal au gouvernement. Avec une subite accélération — et pour cause ! — quand Dame Trierweiler fut priée d’aller casser une autre vaisselle que celle de l’Élysée.
Depuis, ce n’est plus qu’une question de timing et, selon toute probabilité, l’échéance des élections municipales dans les jours prochains est propice à un remaniement.
À défaut, si François Hollande tergiverse encore et encore comme il sait bien le faire, on aura droit au retour au premier plan de la vie politique française de l’actuelle Présidente de la région Poitou-Charentes au plus tard après les élections européennes…

« Il faut faire attention avec Hollande, car il ne tranche les choses qu’au tout dernier moment. Il peut aussi avoir la volonté de garder cette carte pour 2015 quand, après les européennes, il faudra construire un nouveau gouvernement pour incarner la deuxième partie du quinquennat », assure un proche conseiller de l’Élysée dont les propos sont rapportés par Le Lab politique/Europe 1.
L’ancienne candidate socialiste à l’élection présidentielle de 2007 acceptera-t-elle de patienter ?
 Et l’Élysée peut-il attendre si longtemps, alors qu’il lui faut au plus vite relancer sa politique avec des « marqueurs » forts.
 Ségolène Royal en est un et un autre proche conseiller, de celle-ci cette fois, l’a assuré au quotidien Libération : « C’est réglé depuis quelque temps. Le quinquennat se joue dans les mois qui viennent, c’est maintenant qu’elle peut être utile. »
Qu’en pense l’intéressée ?
Espiègle, elle a répondu à Christophe Barbier, directeur de la rédaction de L’Express qui l’interrogeait à ce propos : « Vous connaissez le dicton populaire : “mieux vaut faire envie que pitié” (…) C’est mieux quand ça monte que quand ça descend… »
On l’aura compris, elle n’attend donc que cela…
Et les Français ?
Au point où en est la popularité de l’actuel gouvernement, ils attendent surtout que ça change.
Quand un ministre de Jean-Marc Ayrault sort d’un immobilisme déprimant, c’est généralement pour se voir dans la foulée rappelé à l’ordre par l’Élysée pour effectuer un immédiat rétro-pédalage… à l’exception de Christiane Taubira et Manuel Valls qui, grâce à leurs personnalités, ont pu jusque-là sévir en toute impunité… mais la première a menti au vu, au su et en direct de tous dans l’affaire des écoutes judiciaires de Nicolas Sarkozy (sans parler de cette France d’en bas qui n’a toujours pas digéré son mépris hautain lors des Manifs pour tous) et le second, que l’on dit encore très populaire (sic), ne semble guère en mesure de présenter un bilan honorable sur la sécurité.

Alors, oui, Ségolène Royal est bel et bien un des rares recours pour François Hollande.
Mais à quel ministère ?
 Celui d’un grand pôle ministériel regroupant l’Éducation nationale, la Culture, la Jeunesse et les Sports comme le pense Libération… ou ailleurs ?

« Moi Président normal » proposera, sans doute… mais si c’était « Moi Désirée » qui imposait ?

Un peu comme à la maison chez les Français moyens, quoi !

A relire le scoop Dreuz.

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