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jeudi 20 mars 2014

Hollande, Valls, Taubira et la mafia socialiste.

Jeudi 20 Mars 2014 à 15:00 (mis à jour le 20/03/2014 à 15:06)
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Taubira et Valls, tous deux au courant des écoutes de Sarkozy, ont menti. Hollande, lui, pouvait-il ignorer? Photo © SIPA

Mensonges. L’affaire des écoutes judiciaires sur Nicolas Sarkozy révèle au grand jour les turpitudes de l’État PS, que les Français auront pour la première fois depuis 2012 l’occasion de sanctionner dans les urnes ces 23 et 30 mars.

Enquête sur un système mafieux.
 
Sauve-qui-peut à l’Élysée. Sitôt parue la révélation dans le Journal du dimanche de son rendez-vous, le 7mars, avec les deux journalistes du Monde auteurs de l’article relatant les écoutes judiciaires sur Nicolas Sarkozy, François Hollande a tenté de clore la polémique en qualifiant de « grave problème » la publication dans la presse d’un extrait de son agenda particulier.
 Mais indépendamment de la “fuite”, le président a refusé de s’exprimer au sujet des soupçons qui pèsent sur lui.
Qu’il rencontre, le jour de la parution de leur article, deux journalistes qui enquêtent sur Nicolas Sarkozy — ils sont notamment les auteurs d’articles sur l’affaire Tapie, l’affaire Bettencourt et d’un livre intitulé Sarko m’a tuer aux éditions Stock, paru en 2011 — lui semble “normal”.
 Officiellement, il s’agissait d’une rencontre pour préparer un livre sur le quinquennat de Hollande. La communication est bien huilée.
 L’opération de déminage a presque fonctionné.


Quand on y regarde de plus près, en revanche, les liens entre le président de la République, Gérard Davet et Fabrice Lhomme sont plus gênants.
Au moment de la révélation par Valeurs actuelles des agissements à l’Élysée du cabinet noir de François Hollande, chargé d’orchestrer les affaires contre Nicolas Sarkozy, ce sont bien Davet et Lhomme qui montent au créneau pour défendre le chef de l’État : « La justice a légalement exigé de l’Élysée des archives de Nicolas Sarkozy », écrivent-ils dans le Monde. Visiblement très bien informés, ils publient même dans leur article, violant ainsi le secret de l’instruction, les réquisitions judiciaires adressées par le juge Serge Tournaire à l’Élysée, auxquelles ni Bernard Tapie ni Nicolas Sarkozy, pourtant visés dans cette enquête, n’avaient eu accès.

Notre enquête prouvant que l’Élysée avait fait preuve de zèle en tentant d’accéder, en toute illégalité et au mépris du principe de séparation des pouvoirs, aux archives de Nicolas Sarkozy à l’Élysée, Davet et Lhomme poursuivaient malgré tout : « L’examen de ces réquisitions […] atteste que l’Élysée n’a fait qu’obéir aux injonctions de la justice. »
 Connivence ?
 Toujours est-il que, le 7 mars, jour de la parution de leur article sur les écoutes de Nicolas Sarkozy, Davet et Lhomme sont, à 19 heures, assis face à François Hollande dans son bureau.
Comment imaginer qu’ils n’aient pas abordé la question des affaires entourant l’ancien président ?
D’autant que les journalistes ont reconnu des « rencontres régulières » avec le président depuis son élection, lequel — la phrase n’a jamais été démentie — s’est vanté devant des députés socialistes de « surveiller » et de « s’occuper » de Sarkozy.
Manuel Valls, quant à lui, se fait petit après la révélation par le Canard enchaîné de sa connaissance du dossier depuis le 26 février 2014.
Selon les informations de Valeurs actuelles, pourtant, le ministre de l’Intérieur, qui assure n’avoir eu connaissance de ces pratiques que le 7 mars, est régulièrement informé par un circuit officieux organisé par un homme, Bernard Petit, apparaissant comme le bras armé de la cabale menée contre Nicolas Sarkozy.

Ancien inspecteur de police, Bernard Petit était, jusqu’au 11 décembre 2013, sous-directeur chargé de la lutte contre la criminalité organisée et la délinquance financière.
De manière opérationnelle, c’est son équipe qui a mis sur écoute Nicolas Sarkozy depuis le 3 septembre 2013 et qui a eu pour mission de retranscrire toutes les conversations de l’ancien président afin de transmettre à la justice les contenus « liés aux enquêtes en cours ».
Ainsi, l’équipe de Bernard Petit connaît dans le détail les moindres faits et gestes de Nicolas Sarkozy : où il se déplace, avec qui il converse, qui il appelle.
Et bien évidemment le contenu de ses conversations.

Proche de François Hollande, par le biais du sénateur et maire de Dijon François Rebsamen, Bernard Petit avait été l’un des quatre candidats à la succession de Christian Lothion pour le poste de directeur central de la police judiciaire.
Dernier de la liste qui avait été présentée à Manuel Valls dans une note, une mention lapidaire figurait à côté de son nom : « Ce candidat n’a de légitimité qu’en dehors de la police. »
 C’est finalement Mireille Ballestrazzi, la patronne d’Interpol, qui lui avait été préférée.

Quelques jours plus tard, une affaire troublante relance pourtant opportunément sa carrière : Christian Flaesch, le patron de la police judiciaire de Paris, est débarqué après des “fuites” parues dans le Monde affirmant qu’il a informé Brice Hortefeux d’une future convocation devant la justice.
 L’article est signé par les journalistes… Gérard Davet et Fabrice Lhomme. Bernard Petit, qui avait été écarté du poste de directeur central de la police judiciaire, est nommé à la place de Flaesch.

« Imposé par l’extérieur et les loges », commente un commissaire de la préfecture de police de Paris.

 Dans l’affaire des écoutes de Nicolas Sarkozy, les soupçons s’orientent naturellement vers lui
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1 commentaire:

  1. ce qui fait marcher la mafia c est le pognon ou est il dans cette affaire ???

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