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vendredi 21 mars 2014

Bête comme Ayrault, la preuve par Jean-Marc sur Radio J !

 
 
Le 21 mars 2014 
   
 
Mauvaise pioche, monsieur le professeur de morale politique !
 
Jean-Marc Ayrault prie !
Pas dans une église ; sur une radio – Radio J, en l’occurrence –, il en appelle, de sa voix à nul autre ennui, à l’épouvantail du pacte républicain contre le FN un peu comme on lance un SOS : « Les républicains devraient tout faire pour qu’il n’y ait aucune possibilité qu’il y ait un maire Front national dans une commune de France. »
« Tout faire » : vaste programme, lourd de menaces peu démocratiques, mais il est peut-être un peu tard pour cela et l’actuel chef du gouvernement a grandement sa part dans l’éventualité, dimanche prochain, d’un succès de suffrages du parti à la flamme tricolore… confirmé par de nombreux élus et quelques premiers édiles la semaine suivante !
Car, comme il le dit lui-même, si « le Front national se développe sur le désarroi et les peurs », c’est tout de même un peu – voire beaucoup – le résultat de sa politique, comme de celle de ces prédécesseurs UMP et centristes…
Quant au fait que le FN « n’apporterait aucune solution », faudrait-il encore que les Français aient la possibilité de le constater par eux-mêmes car la seule certitude qu’ils ont, c’est que l’UMPS aux affaires ne leur en a pas apporté, pour sa part, de bien concluantes…

Au cas où la seule imprécation ne suffirait pas à détourner les Français d’un vote tant redouté, l’ennuyeux de Matignon ajoute : « D’ailleurs, il suffit de se référer aux expériences de mairies Front national, ça a toujours été la gabegie, la magouille, les combines… »
À ce que l’on sait, aucun des maires élus par le passé sous l’étiquette FN n’a ruiné, triché ou s’est compromis dans la moindre « combine » politicienne a contrario de centaines d’autres élus, pour la plupart UMPS…
« Ils ont ruiné les communes […] ils devaient protéger les gens et c’est l’inverse qui s’est passé, c’est pour ça qu’ils ont fini par disparaître », ajoute-t-il même et, emporté par sa conviction, insiste tant et plus que la gestion des communes par des élus du mouvement de Marine Le Pen serait « contre l’intérêt des Français… L’expérience nous montre que ça a toujours été un mauvais service rendu aux habitants de ces communes. »
Ruiné leur commune ?
Ah bon !
 Daniel Simonpieri, élu maire FN de Marignane en 1995 et conseiller régional en 1998, a pourtant été réélu maire avec 62,5 % des voix en 2001 et réélu conseiller général en mars 2004, avec 72,75 % des suffrages… et s’il a été par la suite battu et a eu maille à partir avec la justice, c’est après avoir rejoint le groupe UMP-UDF et apparentés du conseil général des Bouches-du-Rhône !
Mauvaise pioche, monsieur le professeur de morale politique !
Et que dire du plus connu des anciens maires frontistes des années 1990, Jacques Bompard ?
 Même s’il a quitté ce parti sans renier ses convictions pour autant, il a été réélu triomphalement deux fois à l’hôtel de ville d’Orange et siège désormais à l’Assemblée nationale… après avoir été élu conseiller général du Vaucluse dans le canton d’Orange-Ouest avec 54 % des voix, réélu en mars 2008.
Son épouse Marie-Claude Bompard, elle, n’a été élue qu’une fois à la mairie de Bollène (Vaucluse)… C’était le 16 mars 2008.
 On saura les 23 et 30 mars prochains ce que ses administrés pensent de sa gestion…

Notons toutefois qu’élue également le 28 mars 2004 conseillère générale du Vaucluse (canton d’Orange-Est), elle a été réélue à cette fonction en 2011.

Désolé, monsieur le professeur…

Quand ça veut pas, ça veut pas !

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