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jeudi 26 septembre 2013

Mme Michèle Cotta, un peu de décence journalistique, svp.

par
     
 
De la complaisance des journalistes …

Ma revue de presse m’a emmené sur le site du Point où un article de Michèle Cotta m’a fait bondir ! Le titre de l’article était : « François Hollande, le social-démocrate« .
 
Il y aurait déjà beaucoup à dire sur cette affirmation, mais c’est le sous-titre de l’article qui m’a hérissé :
« la recherche du compromis social et l’affirmation du sens du dialogue auront marqué les débuts du quinquennat de François Hollande. »
Le sens du dialogue ? Ah bon !
  • Le sens du dialogue avec les entrepreneurs en les insultant (Montebourg contre la famille Peugeot, Ayrault traitant de minable Gérard Depardieu) ?
  • Le sens du dialogue avec les entreprises en leur assénant le plus grand choc fiscal de tous les temps ?
  • Le sens du dialogue avec les millions de personnes qui sont descendues dans la rue, à de multiples reprises, pour dénoncer le viol de leur conscience de la loi sur la dénaturation du mariage et le droit à l’enfant pour les homos ?
  • Le sens du dialogue quand, sur ordre de Matignon, la pétition regroupant 700 000 signatures a été jugée irrecevable par le Conseil Economique et Social ?
  • Le sens du dialogue, en tout cas pas avec les Français puisqu’on leur a refusé le droit démocratique de s’exprimer par référendum sur la loi sur le mariage et l’adoption gay qu’il rejetait dans leur majorité !
Et malgré tout cela, Madame Cotta pense que ce qui caractérise le début du quinquennat de Hollande, c’est la recherche du compromis et le sens du dialogue !
Comment peut-elle être aveuglée à ce point par son orientation partisane ?
Hollande aura été, et de loin, le président le plus clivant de la Ve République.
Quand on pense que la gauche et la majorité de la presse accusaient Nicolas Sarkozy de cliver, de monter les Français les uns contre les autres, on croit rêver…
 
 
François Hollande n’a pas le sens du dialogue – ou s’il l’a, ça n’est pas avec tout le monde – par contre, il a bien le sens du clientélisme :
  • Satisfaction donnée au lobby gay (LGBT) au détriment de la majorité des Français,
  • Mesure en faveur de l’immigration (non reconduite à la frontière, laxisme en matière de conditions à la naturalisation) pour acheter les voix de la population musulmane, qui lui sont déjà largement acquises,
  • Sauvegarde, en toute injustice sociale, des avantages « mal acquis » de certains groupes de pression et bataillons d’électeurs de gauche :
    • Jour de carence supprimé pour les fonctionnaires,
    • Embauche de 65 000 enseignants,
    • Maintien des scandaleux régimes spéciaux de retraite.
  • Nomination d’un garde des sceaux plus préoccupé de donner satisfaction aux juges les plus rouges du syndicat de la magistrature qu’à se soucier de l’efficacité de la justice.
  • etc … etc …
Le corps de l’article révèle d’autres contre-vérités notamment ce sous-titre :
« Une réforme des retraites à la Schröder, mais à petits pas »
Foutage de gueule massif : avec Schröder, l’âge de départ à la retraite est passé à 63,8 ans ! Sans parler de la réforme drastique du marché du travail allemand qui a rendu à l’Allemagne une vraie compétitivité que la France a perdue dans le même temps.
Avec la non-réforme des retraites de Hollande, on ne peut pas parler de « petits pas » mais plutôt de piétinement sur place et même de recul puisque, pour certains, la retraite à 60 ans a été rétablie !
Michèle Cotta tente aussi, de façon malhonnête, de mettre tous les gouvernements dans le même sac :
« En un mot, une réforme a minima, plus habile que courageuse – mais tous les gouvernements précédents n’ont-ils pas procédé à des réformes qualifiées de définitives et qui n’ont pas résisté à l’épreuve du temps ? »
Non, madame Cotta, les gouvernements précédents n’ont pas eu la lâcheté du gouvernement actuel,
  • 3 gouvernements de droite ont fait bouger les choses en matière de retraite (Balladur en 1993, Fillon en 2003 puis en 2010,
  • En 1999, Jospin qui a bénéficié de 3 % de croissance n’a pas touché aux règles de départ à la retraite,
  • en 2010, Nicolas Sarkozy a rompu, avec un grand courage, le mythologique «droit à la retraite à 60 ans». Il a beaucoup fait pour faire bouger la mentalité des Français sur le sujet.
Bref, madame Cotta, votre article est représentatif de la complaisance de beaucoup de journalistes à l’égard de la gauche, et vous êtes tout à fait dans le politiquement correct !

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