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mardi 14 mai 2013

Voyous, racailles, chance pour la France d'après la Taubira (suite des pillages a Paris)

Communiqué de Manuels Valls : «Une minorité de participants, pour partie composée de supporters de la mouvance ultra et pour partie de groupes de jeunes casseurs, ont provoqué bousculades et mouvements de foules. (…) »
 
Deux syndicats de police estiment que la dangerosité de l’événement a été mal appréciée par la hiérarchie policière. « On aurait pu prévoir l’ampleur de l’évènement mais cela a été sous-estimé », a déclaré le secrétaire national du syndicat Alliance (second syndicat de gardiens de la paix) Fabien Vanhemerlyck. « Nous avons été débordés » alors que « nous savions tous ce qui aurait pu se passer », a-t-il ajouté.
Pour Patrice Ribéiro, secrétaire général de Synergie, ce sont des « casseurs venus de banlieue, on savait qu’ils allaient revenir (après les événements de la veille aux Champs-Elysées), il y a eu une sous-évaluation et un sous-dimensionnement » dont « il reste à déterminer les responsabilités ».



 
Un bus de touristes attaqué et dévalisé, belle image pour la France.
 

 
Les réactions politiques se succèdent à droite -UMP et FN- pour dénoncer l'incompétence du ministre de l'Intérieur, qui préfère protéger sa petite personne en faisant déplacer des dizaines de bus de CRS à chacun de ses déplacements, plutôt que de maintenir l'ordre public.
Marine Le Pen évoque les émeutes de Paris :
"Cette razzia commise en toute impunité était pourtant prévisible. Elle est la conséquence de l’indigence du ministre de l’intérieur, Manuel Valls, qui aurait dû interdire ce rassemblement, au vu des débordements qui avaient déjà eu lieu la veille. Le problème de ce ministre de l’Intérieur, c’est que, comme ses tristes prédécesseurs de l’UMP, il cultive un véritable laxisme d’Etat. Ces émeutes urbaines nous rappellent en effet que depuis celles de 2005, rien n’a été réglé, et que la France est assise sur un volcan : à n’importe quel moment, la situation peut exploser et l’ultraviolence se déchaîner contre les honnêtes gens."

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