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vendredi 10 mai 2013

Bezon. Des dealeurs bloquent les travaux de sécurisation.





Bezons, fin mars. Les locataires du quartier du Colombier en ont assez de voir leurs halls d’immeuble squattés par les trafiquants et les cages d’escalier taguées. Fin mai, des policiers seront prêts à intervenir pendant les travaux de sécurisation. | (LP/Olivier Arandel.)

Ils sont dans l’impasse. Les habitants du quartier du Colombier, à Bezons, contraints de « vivre » avec les dealeurs depuis plusieurs mois, n’ont d’autres choix que de prendre leur mal en patience. Pour éviter les occupations des halls d’immeuble par les trafiquants, le bailleur social Logirep a lancé des travaux de sécurisation.

« Malheureusement, les ouvriers ont été agressés le premier jour par un groupe d’individus. Ils ont dû quitter les lieux en urgence », écrit le bailleur dans une lettre envoyée aux habitants. Les ouvriers, pris à partie par une vingtaine de jeunes, devaient travailler sur l’accès aux portes des garages, « là où il y aurait des caches » d’après des locataires. Mais à la suite de cet incident, ils ont fait valoir leur droit de retrait. A ce jour, aucune plainte n’a été déposée.

Les travaux devraient reprendre fin mai. « Nous nous organisons avec les services de police afin que les entreprises puissent travailler en toute tranquillité », écrit encore le bailleur, qui, joint par téléphone, ne souhaite pas s’étendre sur le sujet. « Un programme d’actions suit son . En révéler le détail ne servirait pas l’intérêt des locataires, qui sont notre priorité », explique le bailleur.

Des policiers prêts à intervenir sur simple appelA la fin du mois, les policiers du commissariat d’Argenteuil sécuriseront le travail des ouvriers. « Ce système avait été mis en place il y a un an pour le bailleur AB Habitat lors de la destruction d’une tour au Colombier », détaille une source proche du dossier.

 Des hommes seront en patrouille à proximité du quartier dans le cadre d’une sécurisation dite « dynamique », prêts à intervenir sur simple appel. « Les entreprises pourront en effet contacter la police grâce à des numéros spéciaux, indique cette même source.

 Ces numéros auraient d’ailleurs dû être transmis à l’entreprise qui est intervenue pour les travaux dans le garage dès le premier jour. La société n’a pas été assez attentive aux problèmes du quartier. »

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